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SCPI
Il existe plusieurs façons d’investir en SCPI. Au travers d’enveloppes fiscales par exemple comme l’assurance-vie, le contrat de capitalisation ou le PERin. Au comptant ou par le biais d’un crédit immobilier. Ou encore en démembrement de propriété. C’est au moment de l’achat de parts de SCPI que se pose donc la question du mode d’investissement le plus adapté à votre situation et à vos objectifs. Pour vous aider dans vos réflexions, nous allons ici prendre le temps de vous expliquer en quoi consiste l’investissement dans des SCPI en démembrement de propriété.
Le démembrement de propriété ne se limite pas à une seule variante. Il existe en réalité deux principaux types de démembrement : temporaire et viager. Comprendre ces distinctions est essentiel pour tirer le meilleur parti de votre investissement..
Le démembrement temporaire :
Dans un démembrement temporaire, la division des droits de propriété a une durée définie à l’avance. Par exemple, il peut être établi pour une période de 10, 15 ou 20 ans. À la fin de cette période, l’usufruit rejoint automatiquement la nue-propriété, et le nu-propriétaire devient le propriétaire absolu du bien.
Ce type de démembrement est souvent utilisé dans un contexte de planification successorale, car il permet de transmettre progressivement la propriété tout en conservant le contrôle et la jouissance du bien pour une période définie.
Le Démembrement Viager :
Le démembrement viager, comme son nom l’indique, est valable jusqu’à la fin de la vie de l’usufruitier. Contrairement au démembrement temporaire, il ne suit pas un calendrier préétabli. La durée de ce démembrement est donc incertaine et dépend de la durée de vie de l’usufruitier.
Cette option est souvent choisie lors de la préparation d’une succession, dans le but de garantir à un proche le droit de rester dans un bien immobilier jusqu’à la fin de ses jours par exemple, tout en assurant la transmission future de la nue-propriété à un autre bénéficiaire, tel qu’un enfant ou un héritier.
En quoi consiste l’application du démembrement de propriété aux SCPI ? C’est ce que nous allons voir maintenant.
Quand on parle d’investissement en nue-propriété dans le cadre des SCPI, on fait référence au démembrement temporaire de propriété. C’est-à-dire que la division des droits de propriété (nue-propriété et usufruit) a une durée définie à l’avance.
Une question centrale se pose alors : comment est calculée la clé de répartition entre la valeur de l’usufruit (ce que va payer l’investisseur usufruitier) et la valeur de la nue-propriété (en nu-propriétaire dans ce type de démembrement ?
La Clé de Répartition en Démembrement Temporaire :
La clé de répartition en démembrement temporaire détermine la valeur de l’usufruit et celle de la nue-propriété pour une même part de SCPI. Cette clé est calculée en fonction de deux principaux paramètres : la durée du démembrement et le montant des revenus versés par la SCPI.
Si l’usufruit est établi pour une période de 10 ans, par exemple, cela signifie que l’usufruitier aura le droit de percevoir les revenus générés par la SCPI pendant ces 10 années. Plus la durée de l’usufruit est longue, plus la part des revenus revenant à l’usufruitier sera importante et donc plus la valeur de l’usufruit sera elle aussi importante.
Exemple de clés de répartition de la Clé de Répartition :
Durée du démembrement temporaire | Valeur Usufruit | Valeur NP |
5 ans | entre 17% et 23 % | |
7 ans | entre 24% et 27 % | |
10 ans | entre 28% et 35% | |
15 ans | entre 17% et 23 % |
Cette clé de répartition est déterminée par les sociétés de gestion en tenant compte de la valeur économique de l’usufruit et de la nue-propriété en utilisant la formule suivante :
NP = PP / (1+T) N
où NP = Nue-propriété, PP = Pleine propriété, N = durée du démembrement et T = performance de la SCPI.
Investir en SCPI en nue-propriété, signifie que vous allez souscrire à des parts de SCPI, mais sans avoir le droit de percevoir les revenus pendant une période connue et déterminée dès le départ de votre projet d’investissement. Vous vous inscrivez donc dans une perspective à long terme, sur une période de 5, 7, 10 ou 15 ans généralement, car la pleine propriété des parts ne vous reviendra qu’à la fin de la période du démembrement temporaire.
L’intérêt principal de l’opération pour l’investisseur, c’est qu’il n’a pas à payer la valeur de la pleine propriété des parts. Comme vous n’allez pas percevoir de revenus pendant une période définie, vous bénéficiez donc d’une décote sur la valeur des parts de la SCPI qui vient compenser cette absence de revenu. Grâce à cette décote l’investisseur peut souscrire à plus de parts avec un même budget d’investissement initial. Et il pourra alors bénéficier de loyers plus importants à termes, quand il retrouvera la pleine propriété des parts.
Cependant, vous devez néanmoins noter qu’il y a quelques inconvénients dans un tel schéma d’investissement. Vous devez par exemple attendre la fin du démembrement temporaire pour jouir pleinement de votre placement, et pendant toute la durée du démembrement il ne vous sera pas possible de revendre la nue-propriété des parts de la SCPI.
À l’inverse, détenir l’usufruit de parts de SCPI signifie que vous avez le droit de percevoir les revenus générés par les actifs de la SCPI. Cependant, vous n’avez pas le droit de disposer de la propriété elle-même. Cette approche peut être particulièrement intéressante si vous recherchez un flux de revenus régulier et stable important pendant une période donnée.
Le fonctionnement des SCPI en usufruit suit un schéma similaire à celui des SCPI classiques. Vous investissez dans des parts de SCPI auprès d’une société de gestion, mais vous détenez uniquement l’usufruit de ces parts. La nue-propriété est quant à elle attribuée à un tiers, souvent un investisseur à la recherche d’une perspective de propriété future.
L’intérêt principal, c’est qu’en tant qu’investisseur usufruitier, vous allez percevoir l’intégralité des loyers versés par la SCPI, alors que vous n’aurez payé qu’une quote part de sa valeur puisque l’investisseur en nue-propriété lui aura versé le complément. Si on reprend le tableau de clés de répartition sur un démembrement 10 ans par exemple, l’usufruitier va décaisser environ 30 % de la valeur de la part de la SCPI, pour percevoir les loyers. Donc si la SCPI distribue 50 euros par part et que le la valeur en pleine propriété de la SCPI est de 1000 € (soit 5% de taux de distribution), ça signifie que l’usufruitier verse 300 € pour percevoir les 50 euros par an pendant 10 ans. Attention tout de même à prendre en compte dans vos calculs le fait que les 300 euros investis au départ sont dans ce mode d’investissement totalement perdus.
Bien que les SCPI en démembrement de propriété offrent des avantages indéniables, il est essentiel d’examiner également les inconvénients potentiels. Tout investissement comporte des risques, et cette stratégie ne fait pas exception.
Pour l’usufruitier, l’inconvénient majeur, c’est que tout l’intérêt de l’opération réside dans la capacité de la SCPI à maintenir le même niveau de revenu versé à l’investisseur pendant toute la durée de l’opération. Par ailleurs, si sa fiscalité est déjà élevée, il se peut que ça alourdisse la facture fiscale de manière significative.
Pour le nu-propriétaire, il ne perçoit pas de revenus. Il ne peut donc pas profiter de son investissement. Par ailleurs, il cristallise un capital qu’il ne pourra pas céder pendant toute la durée du démembrement. Aussi, si jamais lui venait l’envie de récupérer ses fonds pour les affecter à d’autres projets, il sera coincé jusqu’au terme de l’opération.
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Les SCPI en démembrement de propriété
Une SCPI, ou Société Civile de Placement Immobilier, permet aux investisseurs d’acheter des parts dans une société qui détient et gère un portefeuille de biens immobiliers diversifiés. Les investisseurs deviennent ainsi indirectement propriétaires de ces biens. Les loyers perçus par la SCPI sont ensuites redistribués aux investisseurs sous forme de dividendes mensuels ou trimestriels, proportionnels à leurs parts détenues. La gestion des biens immobiliers est assurée par une société de gestion spécialisée qui s’occupe de l’acquisition, de la location, des travaux et de la gestion courante.
Investir dans une SCPI présente plusieurs avantages. Tout d’abord, cela permet une diversification sur un ensemble de biens immobiliers. De plus, la gestion professionnelle assurée par la société de gestion agrée par l’AMF permet de déléguer les contraintes liées à la gestion des biens. Les SCPI offrent également la possibilité de percevoir des revenus réguliers sous forme de dividendes versés mensuellement ou au trimestre. Cependant, il existe également des inconvénients potentiels, tels que le risque de perte en capital, la liquidité limitée des parts, ainsi qu’aux aléas du marché immobilier. Il est donc important d’évaluer ces avantages et inconvénients avant de décider d’investir dans une SCPI.
Le rendement moyen des SCPI (Taux de distribution) peut varier d’une année à l’autre et dépendre de plusieurs facteurs. En général, le rendement moyen des SCPI se situe entre 4% et 6% par an. Cependant, il est important de noter que ce chiffre n’est qu’une estimation et ne garantit pas les rendements futurs. Le rendement d’une SCPI est influencé par les loyers perçus sur les biens immobiliers, les frais de gestion, les charges, ainsi que les éventuelles plus-values réalisées lors de la vente de biens immobiliers. Il est recommandé de consulter les rapports et les données fournies par la société de gestion pour avoir une estimation plus précise du rendement d’une SCPI spécifique.
Pour acheter des parts de SCPI, il vous suffit de prendre rendez-vous avec votre conseiller Weelim. Il vous aide à comparer et sélectionner les meilleures SCPI du marché qui correspondent à vos objectifs d’investissement et à votre profil d’investisseur. Il vous communiquera également tous les documents d’information nécessaire à la bonne compréhension des produits. Après avoir pris connaissance de ces informations, vous pouvez procéder à l’achat des parts en complétant un dossier d’investissement (bulletin de souscription, fiche de connaissance client etc.) et en effectuant le paiement correspondant. Enfin, une fois l’achat réalisé, vous deviendrez propriétaire des parts de la SCPI et bénéficierez des revenus générés par les biens immobiliers détenus par celle-ci.
L’investissement en SCPI comporte certains risques qu’il est important de prendre en compte. Tout d’abord, il existe un risque de perte en capital, car la valeur des parts peut fluctuer en fonction de l’évolution de la valeur des biens immobiliers quelle détient. De plus, les revenus distribués par les SCPI peuvent varier, en fonction du niveau d’encaissement des loyers (taux d’occupation, renégociations des baux etc…). Il existe notamment un risque de vacance locative, où certains biens immobiliers de la SCPI pourraient rester inoccupés, réduisant ainsi les revenus potentiels. De plus, la liquidité des parts peut être limitée. Enfin, il y a un risque associé à la société de gestion, telle que sa capacité à gérer efficacement le portefeuille immobilier et à prendre des décisions appropriées.