Lancez votre projet SCPI en quelques clics.
Un conseiller expert SCPI vous contacte sous 24h.
SCPI
De nombreux investisseurs cherchent à maximiser la rentabilité de leurs placements, tout en minimisant l’impact fiscal. C’est souvent une de leurs préoccupations majeures, et c’est compréhensible. C’est pour cette raison, qu’il est important d’attacher une attention particulière au mode d’achat des SCPI.
Traditionnellement achetées en direct, ces parts peuvent également être souscrites au sein d’un contrat d’assurance-vie, ouvrant la voie à plus d’avantages fiscaux et plus de flexibilité sur la revente des parts notamment (en théorie).
Nous explorons ici en profondeur pourquoi et comment souscrire des parts de SCPI en assurance-vie, en évaluant les implications fiscales, les frais, les risques, et les critères de choix d’une assurance-vie adaptée à cet investissement.
Traditionnellement, les épargnants investissent en SCPI en souscrivant des parts en direct. Ils complètent pour cela un bulletin de souscription soit au format papier, soit en dématérialisé. Passé un certain délais de jouissance, généralement compris entre 3 et 6 mois, ils commencent à percevoir des loyers sous forme de rente mensuelle ou trimestrielle selon les SCPI. Mais, dans certains cas, il peut être plus pertinent et avantageux pour l’investisseur de souscrire ces parts de SCPI au sein d’un contrat d’assurance-vie.
Avantage aux SCPI en assurance-vie.
L’assurance-vie permet à l’épargnant de ne pas être imposé sur les gains réalisés au sein du contrat, tant que les sommes restent investies. Ce n’est qu’en cas de retrait partiel ou retrait total effectué par le souscripteur de l’assurance-vie, que ces gains vont être imposés.
En ce qui concerne la fiscalité en cas de décès, avantage là aussi aux SCPI en assurance-vie. En effet, l’assurance-vie reste un des meilleurs outils pour optimiser la transmission de son patrimoine.
En savoir plus sur la fiscalité en cas de retrait et en cas de décès en assurance-vie.
Match nul entre SCPI en direct et SCPI en assurance-vie
Les frais de souscription sont toujours inclus dans le prix de souscription des SCPI. En assurance-vie, l’assureur peut, et c’est souvent le cas, décider de ne pas impacter la totalité de ces frais à l’investisseur. Cependant, il les récupère par ailleurs. Soit sur les frais de gestion du contrat, soit sur les frais d’entrée ou parfois même il ne verse pas la totalité des loyers au souscripteur du contrat.
Avantage aux SCPI en assurance-vie
La revente des parts de SCPI en assurance-vie est plus simple. En effet, il suffira à l’investisseur de faire une demande de retrait à l’assureur qui doit lui verser les fonds sous 30 jours ouvrés.
Retrouvez plus d’information sur la revente des parts d’une SCPI détenu en direct dans notre guide.
Avantage aux SCPI en assurance-vie
Le délais de jouissance correspond au délais pendant lequel les SCPI ne versent pas de revenu au nouvel associé. Ce délais équivaut généralement au laps de temps nécessaire à la SCPI pour réinvestir les fonds confiés par l’épargnant. En assurance-vie, ce délais de jouissance est dans la plupart des cas inexistant.
Avantage aux SCPI en direct
Seulement 1/3 des SCPI de rendement sont éligibles en assurance-vie. En effet, ce sont les assureurs qui décident des SCPI qu’ils souhaitent référencer ou non dans leurs contrats. L’assurance-vie qui référence le plus de SCPI au sein d’un seul et même contrat en référence une quinzaine. Ce qui est assez réducteur, par rapport à l’étendu des possibilités. En direct, les possibilités d’investissement seront plus importantes qu’en assurance-vie.
Avantage aux SCPI en direct.
En effet, il ne sera pas possible de financer l’acquisition de parts de SCPI à crédit si elles sont souscrite au sein d’une assurance-vie.
Match nul, les risques sont les mêmes :
En effectuant un retrait partiel sur son contrat, l’épargnant retire à la fois une partie des gains réalisés (loyers perçus + valorisation des parts) et une partie du capital versé. Seule la quote part correspondant aux gains retirés est imposable.
Tous les gains générés sur l’assurance-vie sont alors imposables.
Produits des primes versées jusqu’au 26/09/2017 | Produits des primes versées à compter du 27/09/2017 | |||
---|---|---|---|---|
De 0 à 4 ans | IR + PS ou | PLF 35% + PS 17,2% = 52,20 % | IR + PS ou | PFU 30% (12,8% d’IR + 17,2% de PS) |
De 4 à 8 ans | IR + PS ou | PLF 15% + PS 17,2% = 32,20 % | IR + PS ou | PFU 30% (12,8% d’IR + 17,2% de PS) |
Plus de 8 ans | Versements avant le 25/09/1997 | Versements après le 25/09/1997 | Produits issus de la fraction des Primes versées par détenteur < à 150 000 euros (ou produits générés par les versements à concurrence de 150K€) | Produits issus de la fraction des Primes versées par détenteur > à 150 000 euros |
Pas d’impôts | IR+PS ou PLF 7,5% (après abattement de 4 600 € pour un célibataire ou 9 200 € pour un couple marié/pacsé soumis à une imposition commune) + PS 17,2% = 24,70% | IR + PS ou PLF 7,5% (après abattement de 4 600 € pour un célibataire ou 9 200 € pour un couple marié/pacsé soumis à une imposition commune) + PS 17,2% = 24,70% | IR + PS ou PFU 30% (12,8% d’IR + 17,2% de PS) mais avec abattement (4 600 € pour un célibataire ou 9 200 € pour un couple marié/pacsé soumis à une imposition commune) |
C’est le souscripteur qui choisit au moment de sa demande de retrait.
Les produits sont exonérés de fiscalité lors du dénouement du contrat dans certains rare cas comme le licenciement par exemple sous certaines conditions.
Les contributions sociales sont prélevées au moment du dénouement du contrat (rachat total, règlement au terme ou en cas de décès).
Voici un tableau présentant la fiscalité pour les Primes versées après le 13/10/1998 | |||
---|---|---|---|
Avant les 70 ans de l’assuré | Après les 70 ans de l’assuré | ||
Article 990 I | Article 757B | ||
Taxation | Assiette | Capitaux perçus au titre des primes diminues d’un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire | Montant des primes versées diminue d’un abattement global de 30 500 euros |
Taux | 20% pour la tranche taxable du capital décès ≤ a 700 000 € par bénéficiaire | Selon le lien de parenté qui existe entre l’assure et le bénéficiaire (Droits de mutation par décès) | |
31,25% pour la tranche taxable du capital décès > a 700 000 € par bénéficiaire |
Sont exonérés de tout droit de succession et de taxe sur les capitaux décès :
Le choix de l’assurance-vie apparaît souvent comme une évidence une fois que l’on a commencé à s’intéresser aux SCPI. On ne choisi pas les SCPI par défaut, en fonction des possibilités qu’offre telle ou telle assurance-vie. Vous vous rendrez vite compte que les assurances-vie proposées par les réseaux bancaires ont beaucoup de retard en la matière. Elles proposent généralement uniquement les SCPI « maisons » et peu d’alternatives pour se constituer un portefeuille performant à long terme.
Voici les principaux critères pour bien choisir votre assurance-vie :
Lancez votre projet SCPI en quelques clics.
Un conseiller expert SCPI vous contacte sous 24h.
Investir en SCPI dans le cadre fiscal avantageux de l'assurance-vie
Une SCPI, ou Société Civile de Placement Immobilier, permet aux investisseurs d’acheter des parts dans une société qui détient et gère un portefeuille de biens immobiliers diversifiés. Les investisseurs deviennent ainsi indirectement propriétaires de ces biens. Les loyers perçus par la SCPI sont ensuites redistribués aux investisseurs sous forme de dividendes mensuels ou trimestriels, proportionnels à leurs parts détenues. La gestion des biens immobiliers est assurée par une société de gestion spécialisée qui s’occupe de l’acquisition, de la location, des travaux et de la gestion courante.
Investir dans une SCPI présente plusieurs avantages. Tout d’abord, cela permet une diversification sur un ensemble de biens immobiliers. De plus, la gestion professionnelle assurée par la société de gestion agrée par l’AMF permet de déléguer les contraintes liées à la gestion des biens. Les SCPI offrent également la possibilité de percevoir des revenus réguliers sous forme de dividendes versés mensuellement ou au trimestre. Cependant, il existe également des inconvénients potentiels, tels que le risque de perte en capital, la liquidité limitée des parts, ainsi qu’aux aléas du marché immobilier. Il est donc important d’évaluer ces avantages et inconvénients avant de décider d’investir dans une SCPI.
Le rendement moyen des SCPI (Taux de distribution) peut varier d’une année à l’autre et dépendre de plusieurs facteurs. En général, le rendement moyen des SCPI se situe entre 4% et 6% par an. Cependant, il est important de noter que ce chiffre n’est qu’une estimation et ne garantit pas les rendements futurs. Le rendement d’une SCPI est influencé par les loyers perçus sur les biens immobiliers, les frais de gestion, les charges, ainsi que les éventuelles plus-values réalisées lors de la vente de biens immobiliers. Il est recommandé de consulter les rapports et les données fournies par la société de gestion pour avoir une estimation plus précise du rendement d’une SCPI spécifique.
Pour acheter des parts de SCPI, il vous suffit de prendre rendez-vous avec votre conseiller Weelim. Il vous aide à comparer et sélectionner les meilleures SCPI du marché qui correspondent à vos objectifs d’investissement et à votre profil d’investisseur. Il vous communiquera également tous les documents d’information nécessaire à la bonne compréhension des produits. Après avoir pris connaissance de ces informations, vous pouvez procéder à l’achat des parts en complétant un dossier d’investissement (bulletin de souscription, fiche de connaissance client etc.) et en effectuant le paiement correspondant. Enfin, une fois l’achat réalisé, vous deviendrez propriétaire des parts de la SCPI et bénéficierez des revenus générés par les biens immobiliers détenus par celle-ci.
L’investissement en SCPI comporte certains risques qu’il est important de prendre en compte. Tout d’abord, il existe un risque de perte en capital, car la valeur des parts peut fluctuer en fonction de l’évolution de la valeur des biens immobiliers quelle détient. De plus, les revenus distribués par les SCPI peuvent varier, en fonction du niveau d’encaissement des loyers (taux d’occupation, renégociations des baux etc…). Il existe notamment un risque de vacance locative, où certains biens immobiliers de la SCPI pourraient rester inoccupés, réduisant ainsi les revenus potentiels. De plus, la liquidité des parts peut être limitée. Enfin, il y a un risque associé à la société de gestion, telle que sa capacité à gérer efficacement le portefeuille immobilier et à prendre des décisions appropriées.