Investir en private equity, c’est avant tout investir dans l’économie réelle au capital d’entreprises ou dans des projets concrets.

Par opposition aux marchés actions cotées qui sont souvent perçus comme abstraits, opaques et parfois complexes. Les fluctuations des cours des bourses ne semblent pas toujours se faire sur le résultat propre des entreprises, mais sur des facteurs aléatoires ou des événements connexes liés à la mondialisation par exemple.

Un peu d’histoire

Origines et évolution du Private Equity

Le private equity, en tant que concept et pratique, a ses racines dans le milieu du 20e siècle, bien que certaines formes primitives d’investissement en capital puissent être tracées bien avant. Les années 1940 aux États-Unis marquent le début officiel du private equity moderne, avec la création des premiers véhicules d’investissement dédiés à fournir du capital privé aux entreprises non cotées. Ces premiers fonds avaient pour objectif de soutenir les entreprises en phase de croissance ou nécessitant des financements pour des innovations ou des expansions.

Dans les décennies qui ont suivi, particulièrement au cours des années 1970 et 1980, le secteur du private equity a commencé à prendre sa forme actuelle, avec l’émergence des leveraged buyouts (LBOs) comme une stratégie populaire. Les LBOs impliquent l’achat d’une entreprise principalement à travers l’usage de l’endettement pour financer l’acquisition. Cette période a vu des affaires de grande envergure, telles que le rachat de RJR Nabisco en 1989, qui a été l’un des plus grands LBOs de l’histoire et a contribué à populariser le private equity auprès du grand public.

Au fil des ans, le secteur du private equity a connu une croissance significative tant en termes de montants investis que de la sophistication des stratégies employées. Dans les années 1990 et 2000, l’industrie s’est largement développée, tirée par une économie mondiale en expansion et par l’augmentation de l’intérêt des investisseurs institutionnels et des particuliers fortunés. La globalisation des marchés a également permis au private equity d’étendre ses activités au-delà des frontières des États-Unis et de l’Europe pour investir dans des marchés émergents.

La crise financière de 2008 a marqué un tournant pour l’industrie, avec un resserrement des conditions de crédit et une augmentation de la régulation. Cependant, le secteur a su s’adapter et continuer à croître, en partie grâce à l’innovation dans les structures de fonds, l’élargissement des stratégies d’investissement et une meilleure capacité à générer de la valeur dans les entreprises investies. Les fonds de private equity ont commencé à diversifier leurs activités, incluant le capital-risque, le capital-développement, les investissements dans des infrastructures, et même le capital-investissement durable axé sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Ce qu’il faut savoir sur le Private Equity

Le terme anglais pour dire capital-investissement

L’utilisation prédominante du terme « Private Equity » en France plutôt que « capital-investissement » s’explique largement par la globalisation du marché financier. Le secteur du private equity fonctionne dans un cadre international, où les termes anglais facilitent la communication entre les acteurs de différents pays, contribuant à l’intégration et à la standardisation des pratiques au niveau mondial. Cette adoption reflète également une tendance culturelle dans le monde des affaires, où l’emploi de termes anglais est souvent perçu comme plus prestigieux ou professionnel, renforçant ainsi l’image de marque des fonds d’investissement français sur la scène internationale.

Par ailleurs, l’influence des médias financiers et de la littérature spécialisée, qui privilégient les termes anglo-saxons, ainsi que l’orientation des programmes d’éducation et de formation en finance vers le vocabulaire anglais, contribuent à ancrer l’usage de « Private Equity » dans le secteur. Cette préférence pour l’anglicisme peut aussi être attribuée à une perception de précision terminologique, certains professionnels estimant que « Private Equity » couvre des nuances spécifiques d’investissement non entièrement englobées par le terme français. En résumé, le choix terminologique en France est le fruit d’une convergence entre l’internationalisation du secteur, les influences culturelles et éducatives, et le désir de s’aligner avec les standards internationaux.

La définition du private equity

Le private equity, ou capital-investissement, représente une catégorie d’investissement dans laquelle des fonds ou des investisseurs privés allouent du capital à des entreprises qui ne sont pas cotées en bourse. Cette forme d’investissement vise principalement à financer la croissance, l’expansion, la restructuration d’entreprises existantes, ou à faciliter des transferts de propriété, avec l’objectif final de créer de la valeur pour générer un rendement financier élevé pour les investisseurs lors de la sortie (revente), qui prend la forme généralement d’une vente à un gros acteurs, une introduction en bourse (IPO) ou un rachat par le management.

La définition la plus complète du Private Equity englobe plusieurs aspects clés :

1. Investissement Direct et Actif : Contrairement aux investissements en actions côtées en bourse, le private equity implique souvent une participation active dans la gestion de la part de l’investisseur (business Angel) ou du fonds. Mais ce n’est pas systématique. Ca dépend du contexte de la levée de fonds. En tout cas une levée de fonds peut souvent se faire en offrant non seulement du capital mais aussi une expertise et un accompagnement stratégique pour stimuler la croissance et améliorer la performance de l’entreprise cible.

2. Formats d’investissement : Le secteur du private equity utilise diverses structurations d’opérations, y compris mais sans s’y limiter, le capital-risque (pour les startups et les entreprises en phase de démarrage), le capital-développement (pour les entreprises en phase d’expansion), les LBO (Leveraged Buy-Outs, pour l’achat d’entreprise via une structure financière fortement endettée), et les investissements dans des entreprises en difficulté.

3. Horizon de placement à Long Terme : Les investissements en private equity sont généralement caractérisés par des horizons de placement à long terme, souvent entre 5 et 8 ans ans, voire plus, permettant aux entreprises de réaliser leurs objectifs de croissance ou de transformation avant une sortie.

4. Gestion du Risque et Potentiel de Rendement Élevé : Bien que comportant un niveau de risque plus élevé, dû en partie à l’illiquidité des investissements et à la complexité des transactions, le private equity offre un potentiel de rendements significativement plus élevés comparés aux placements plus traditionnels, en raison de la capacité des investisseurs à influencer directement (en s’impliquant) et indirectement (en apportant des fonds) la croissance de l’entreprise et donc sa performance.

5. Impact Économique et Sociétal : Au-delà des rendements financiers, le private equity joue un rôle important dans l’économie en soutenant l’innovation, en favorisant la croissance des entreprises, en créant des emplois, et en améliorant la compétitivité des secteurs et des marchés.

En somme, le private equity est une composante essentielle du marché des capitaux, offrant une voie de financement incontournable pour les entreprises à différentes étapes de leur cycle de vie, tout en présentant des opportunités d’investissement attrayantes pour les investisseurs en quête de diversification et de rendements potentiels élevés.

Les modes de financement du private equity :

Le financement d’un projet en private equity peut prendre différentes formes. On distingue généralement 3 modes d’intervention :

  • Sous forme d’actions, nous parlerons alors d’Equity, qui permet à l’investisseur d’accéder au capital de l’entreprise.
  • Sous forme d’obligations, nous parlerons alors de « Mezzanine » ou de « dette Mezzanine ».Le financement mezzanine se situe donc entre l’investissement en fonds propres (capital) et la dette classique (dite dette senior). Les outils utilisés seront les obligations convertibles et les obligations avec BSA (bons de souscriptions d’actions).
  • Sous forme de dette, nous parlerons alors de dette senior. L’outil utilisé sera tout simplement la dette bancaire levée auprès d’une banque commerciale.

Dans tous les cas, le capital-investissement n’a de manière générale pas vocation à rester éternellement investi dans l’entreprise. Son intervention se veut plus ponctuelle, plus ciblée et est généralement limitée dans le temps.

La sortie peut donc s’organiser de plusieurs manières :

  • la réduction ou l’amortissement du capital
  • le rachat des titres par les associés initiaux à un prix convenu
  • la revente des titres à un tiers (groupe industriel ou financier)
  • la revente à une autre structure de capital-développement
  • Une introduction en bourse (ou IPO)

Les Types d’Investisseurs en Private Equity

Les investisseurs en private equity varient largement en termes de profil, de stratégie d’investissement et d’objectifs. Parmi eux, on trouve :

  • Les Fonds de Private Equity : Des entités spécialisées qui lèvent des capitaux auprès d’investisseurs institutionnels et de particuliers fortunés pour investir dans des entreprises selon une stratégie définie.
  • Investisseurs Institutionnels : Comme les fonds de pension, les compagnies d’assurance, et les fondations, qui allouent une partie de leurs portefeuilles au private equity en quête de diversification et de rendements ajustés au risque supérieurs.
  • Les Particuliers Fortunés : Des individus disposant de ressources financières significatives qui investissent directement dans des entreprises ou via des fonds.
  • Les Sociétés de Capital-Risque : Spécialisées dans les investissements en phase de démarrage et de croissance, ces sociétés se concentrent souvent sur des secteurs innovants comme la technologie ou la santé.
  • Les Family Offices : Des entités privées qui gèrent le patrimoine d’une ou plusieurs familles fortunées, incluant parfois des investissements en private equity.

Les Différentes formes d’investissements en Private Equity

Le private equity englobe diverses formes d’investissements, chacune ciblant des entreprises à des stades de développement spécifiques ou des situations particulières :

  • Le capital-risque : Focalisé sur les startups et les entreprises en phase de démarrage, le capital-risque est crucial pour financer l’innovation et le développement de nouvelles technologies ou produits. Au sein du capital risque, on retrouve également le capital amorçage, qui finance surtout des projets de recherche et développement. C’est vraiment l’univers le plus risqué du private equity.
  • Le capital-développement : Destiné aux entreprises établies cherchant à se développer ou à se diversifier. Ce type d’investissement aide à financer l’expansion, le développement de nouveaux produits, ou l’entrée sur de nouveaux marchés.
  • Le capital de retournement : Investissements dans des entreprises en difficulté financière ou opérationnelle, avec l’objectif de les restructurer et de les remettre sur la voie de la rentabilité.
  • Le capital transmission : Les fonds de capital-transmission apportent des financements en capital principalement à des PME et des ETI dont les actionnaires majoritaires souhaitent se retirer partiellement ou totalement. En général, ces opérations de rachat associent financement en capital et emprunt financier. On parle d’opération en « LBO » (Leverage Buy Out).
Les différentes formes du Private Equity
Les différentes formes du Private Equity

Chacune de ces formes d’investissement présente un profil de risque et de rendement différent, reflétant la diversité des stratégies et des objectifs au sein du private equity. Les investisseurs choisissent souvent de se spécialiser dans un ou plusieurs types d’investissement en fonction de leur expertise, de leur appétit pour le risque, et de leurs objectifs financiers.

Le rôle du Private Equity dans le développement des entreprises

Le private equity joue un rôle crucial dans le développement des entreprises, allant bien au-delà de la simple fourniture de capitaux. Il offre un financement essentiel pour la croissance et l’expansion, permettant aux entreprises de se lancer dans des projets ambitieux tels que l’internationalisation, le développement de nouveaux produits, ou les acquisitions stratégiques (croissance externe). En outre, les sociétés de private equity apportent une expertise stratégique et opérationnelle précieuse, en aidant par exemple, quand c’est nécessaire, les entreprises à se restructurer et à réorienter leurs modèles d’affaires pour améliorer leur compétitivité et la performance. Elles peuvent également jouer un rôle important dans l’amélioration de la gouvernance d’entreprise, en participant activement au conseil d’administration et en mettant en place des modèles de gouvernance efficaces.

Par ailleurs, les fonds de private equity et les business Angels ouvrent généralement leur réseau de connaissance aux dirigeants de l’entreprise afin de leur ouvrir la voie de nouvelles perspectives qui peuvent les aider à faire croître leur activité. Enfin, les investisseurs en private equity préparent les entreprises à des sorties stratégiques, telles que les introductions en bourse ou les ventes à d’autres sociétés, permettant ainsi de réaliser la valeur créée au cours de l’investissement. Cette approche multifacette fait du private equity un catalyseur de croissance et de transformation, soutenant les entreprises dans l’atteinte de leur plein potentiel et contribuant de manière significative à leur succès à long terme.

Les Différentes formes d’investissements en Private Equity

Le private equity englobe diverses formes d’investissements, chacune ciblant des entreprises à des stades de développement spécifiques ou des situations particulières :

  • Le capital-risque : Focalisé sur les startups et les entreprises en phase de démarrage, le capital-risque est crucial pour financer l’innovation et le développement de nouvelles technologies ou produits. Au sein du capital risque, on retrouve également le capital amorçage, qui finance surtout des projets de recherche et développement. C’est vraiment l’univers le plus risqué du private equity.
  • Le capital-développement : Destiné aux entreprises établies cherchant à se développer ou à se diversifier. Ce type d’investissement aide à financer l’expansion, le développement de nouveaux produits, ou l’entrée sur de nouveaux marchés.
  • Le capital de retournement : Investissements dans des entreprises en difficulté financière ou opérationnelle, avec l’objectif de les restructurer et de les remettre sur la voie de la rentabilité.
  • Le capital de retournement : Investissements dans des entreprises en difficulté financière ou opérationnelle, avec l’objectif de les restructurer et de les remettre sur la voie de la rentabilité.
  • Le capital transmission : Les fonds de capital-transmission apportent des financements en capital principalement à des PME et des ETI dont les actionnaires majoritaires souhaitent se retirer partiellement ou totalement. En général, ces opérations de rachat associent financement en capital et emprunt financier. On parle d’opération en « LBO » (Leverage Buy Out).

Chacune de ces formes d’investissement présente un profil de risque et de rendement différent, reflétant la diversité des stratégies et des objectifs au sein du private equity. Les investisseurs choisissent souvent de se spécialiser dans un ou plusieurs types d’investissement en fonction de leur expertise, de leur appétit pour le risque, et de leurs objectifs financiers.

Le rôle du private equity dans le développement des entreprises

Le private equity joue un rôle crucial dans le développement des entreprises, allant bien au-delà de la simple fourniture de capitaux. Il offre un financement essentiel pour la croissance et l’expansion, permettant aux entreprises de se lancer dans des projets ambitieux tels que l’internationalisation, le développement de nouveaux produits, ou les acquisitions stratégiques (croissance externe). En outre, les sociétés de private equity apportent une expertise stratégique et opérationnelle précieuse, en aidant par exemple, quand c’est nécessaire, les entreprises à se restructurer et à réorienter leurs modèles d’affaires pour améliorer leur compétitivité et la performance. Elles peuvent également jouer un rôle important dans l’amélioration de la gouvernance d’entreprise, en participant activement au conseil d’administration et en mettant en place des modèles de gouvernance efficaces.

Par ailleurs, les fonds de private equity et les business Angels ouvrent généralement leur réseau de connaissance aux dirigeants de l’entreprise afin de leur ouvrir la voie de nouvelles perspectives qui peuvent les aider à faire croître leur activité. Enfin, les investisseurs en private equity préparent les entreprises à des sorties stratégiques, telles que les introductions en bourse ou les ventes à d’autres sociétés, permettant ainsi de réaliser la valeur créée au cours de l’investissement. Cette approche multifacette fait du private equity un catalyseur de croissance et de transformation, soutenant les entreprises dans l’atteinte de leur plein potentiel et contribuant de manière significative à leur succès à long terme.

La gestion des risques en Private Equity

La gestion des risques est un aspect fondamental du private equity, tant pour les investisseurs que pour les entreprises financées. Les sociétés de private equity emploient diverses stratégies pour minimiser les risques associés à leurs investissements :

  • Diversification : Les fonds de private equity investissent dans plusieurs entreprises de différents secteurs ou régions pour réduire le risque global du portefeuille.
  • Due Diligence approfondie : Avant d’investir, les firmes de private equity réalisent une évaluation détaillée de l’entreprise cible, incluant son modèle d’affaires, sa position sur le marché, ses finances, et ses perspectives de croissance.
  • Structuration financière : Les investissements sont structurés de manière à optimiser le ratio rendement/risque, souvent en utilisant un mélange de dette et de capitaux propres.
  • Amélioration opérationnelle : Après l’investissement, les firmes de private equity travaillent étroitement avec la direction pour améliorer les performances opérationnelles et financières, réduisant ainsi le risque d’échec de l’entreprise.
  • Stratégies de sortie planifiées : Les investisseurs planifient à l’avance les stratégies de sortie pour leurs investissements, cherchant le moment optimal pour vendre leur participation et maximiser le rendement.

Le Marché du private equity en France

Le marché du private equity en France est très dynamique et joue un rôle important dans dans le soutien à l’économie. Caractérisé par une croissance significative au fil des années, il attire une multitude d’acteurs, incluant des fonds locaux et internationaux, des investisseurs institutionnels, des family offices, des Business Angel et plus récemment, des plus petits investisseurs notamment au travers du financement participatif (crowdfunding). Cette diversité d’acteurs contribue à un écosystème riche et varié, propice au développement des PME et des ETI françaises dans divers secteurs, notamment la technologie, la santé, et les énergies renouvelables. La tendance récente vers des levées de fonds plus importantes souligne la confiance des investisseurs dans le potentiel du marché français, tandis que l’intégration des critères ESG et la digitalisation des processus d’investissement reflètent les évolutions contemporaines de l’économie globale.

L’impact du private equity sur l’économie française est indéniable, favorisant la création d’emplois, stimulant la croissance, et soutenant l’innovation. Les entreprises bénéficient non seulement de capitaux, mais aussi d’une expertise précieuse et d’un accès à un réseau étendu, facilitant ainsi leur expansion et leur développement durable. Cependant, le secteur fait face à des défis, notamment en termes de régulation et de concurrence internationale. Les perspectives restent néanmoins optimistes, avec des opportunités de croissance dans des domaines clés de l’économie. Le futur du private equity en France semble prometteur, à condition qu’il continue de s’adapter aux changements économiques et d’adopter des pratiques d’investissement responsables et durables.

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Questions fréquentes

Le private equity est un mode d’investissement dans des entreprises non-côtées en bourse ou au sein de projets immobiliers à forte valeur ajoutée (on parle de stratégie immobilière value-Add dans ce second cas).  Pour les investisseurs privés, l’investissement en private equity se fait généralement à travers des fonds d’investissement spécialisés. Ces fonds vont prendre des participations directement dans des entreprises (en participant à des levées de fonds par exemple) ou dans des projets immobilier. Le private equity peut être utilisé pour financer des projets de recherche & développement, soutenir la croissance d’une entreprise, réaliser une ou plusieurs opérations de marchand de biens, participer à une opération de LBO ou encore pour aider une entreprise à se restructurer. Les investisseurs en private equity recherchent généralement des rendements élevés sur leurs investissements à long terme.

Un fonds de private equity commence par collecter des fonds auprès d’investisseurs institutionnels et/ou des particuliers. Ensuite, il recherche des opportunités d’investissement dans des entreprises privées avec un fort potentiel de croissance ou des opportunités de restructuration. Une fois qu’une entreprise est sélectionnée, le fonds investit des capitaux en échange d’une participation dans son capital. Il travaille ensuite en étroite collaboration avec l’entreprise pour améliorer sa performance opérationnelle et financière. Enfin, lorsque l’entreprise atteint un niveau de développement souhaité, le fonds cherche à réaliser un rendement en cédant sa participation par le biais d’une vente, d’une introduction en bourse ou d’une fusion. Les investissements en private equity ont généralement une durée de détention de plusieurs années.

Investir dans un fonds de private equity présente des avantages. Tout d’abord, les rendements potentiels annoncés par les sociétés de gestion sont potentiellement élevés. L’objectif pour l’investisseur étant de rémunérer le risque qu’il prend. Par ailleurs, notons que pour certains fonds de private equity, les souscripteurs peuvent béénficier d’une exonération totale d’impôt sur la plus-value après 5 années de détention. Cependant, cela comporte également des inconvénients tels qu’une liquidité limitée, un risque de perte en capital et un verrouillage des fonds pendant la durée du fonds (généralement pendant 6 à 10 ans selon les véhicules. Il est essentiel de comprendre ces aspects spécifiques à chaque fonds et de faire des recherches approfondies avant de prendre une décision d’investissement, en consultant un conseiller financier si nécessaire.

Pour investir dans un fonds de private equity, vous devez suivre quelques étapes clés. Tout d’abord, déterminez vos objectifs d’investissement et votre tolérance au risque. Ensuite, recherchez des fonds de private equity réputés et effectuez une étude approfondie sur leur historique de performance et leur équipe de gestion. Chez Weelim, nous faisons une veille permanente sur le marché des fonds de private equity pour vous sourcer les meilleures opportunités du moment. Vous pouvez demander à un de nos conseiller de vous accompagner, sans frais supplémentaires.

Les investissements en private equity comportent des risques. La liquidité est généralement restreinte, et rend la vente ou le retrait rapide des fonds difficiles. Ensuite, les entreprises investies peuvent échouer, entraînant le cas échéant une perte totale ou partielle en capital. Les fonds peuvent être également bloqués pendant une période prolongée. Les rendements dépendent des gestionnaires et des décisions prises, on parle donc de performance potentiellement élevées, mais sans garantie de succès. En effet, les conditions économiques et de marché peuvent affecter la performance des investissements. Il est crucial d’évaluer attentivement ces risques avant d’investir en private equity.

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