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GFF, GFI et GFV
Le groupement foncier forestier est une société civile qui a pour but l’achat et la gestion de forêts. L’investisseur perçoit les revenus issu de l’exploitation des forêts détenues par le groupement. Ces revenus sont proportionnels aux nombre de parts qu’il possède.
Historiquement ces groupements ont été mis en place pour des raison économiques afin de préserver et développer les forêts. En effet la gestion individuelle de petites parcelles peut s’avérer difficile et décourageante et pourrait favoriser l’abandon de certaines exploitations.
Il s’agit finalement d’une autre façon d’investir dans l’immobilier.
Au cours de ces dernières années l’exploitation du bois a évolué avec notre conscience écologique. Les évolutions de prix dépendent :
Chaque groupement forestier peut adopter sa propre stratégie. Le gérant peut s’il le souhaite privilégier une essence de bois en particulier, ou une zone géographique plutôt qu’une autre. Le gérant est nommé à la constitution du groupement et il assure la prospection des forêts, leur analyse, leur négociation et enfin leur gestion. C’est le gérant du groupement forestier qui fera adopter ou modifier le Plan Simple de Gestion, qu’il fait agréer par une agence de l’état. Ce PSG détermine toutes les coupes, régénérations, plantations et travaux de la période dans la forêt.
Le gérant doit également :
Les revenus sont donc générés par la vente de bois, et parfois par la perception de loyers de chasse. Ces revenus ne sont pas garantis ils dépendent de l’exploitation des forêts. Le délai et le prix de revente des parts dépendront du marché et ne peuvent être garantis tout comme le capital investi.
Un GFF permet aussi de rendre plus accessible ce type d’investissement. En effet, acheter une forêt rentable s’avère souvent très onéreux. Sans oublier que le risque n’est alors pas mutualisé sur plusieurs forêts. Un groupement forestier est un placement de diversification patrimoniale qui se transmet de génération en génération avec des avantages fiscaux non négligeables.
La performance de votre investissement dans un Groupement Forestier sera la somme des rendements annuels éventuellement perçus, et de la plus ou moins-value réalisée lors de la revente des parts du Groupement Forestier.
La surface de la forêt en France a plus que doublé depuis 1850. C’est la troisième surface boisée d’Europe. Elle s’étend sur des territoires très variés, permettant d’avoir la forêt la plus diversifiée. Diversité d’essences est synonyme de diversité d’usages : le parquet, la charpente, la menuiserie, la marqueterie, les palettes, les emballages, le papier, les agglomérés, le bois de chauffage, le bois énergie… Les débouchés sont nombreux.
Le prix moyen à l’hectare (équivalent à 10.000 m2) a ainsi encore progressé de 5,2% en 2024 pour atteindre 4.630 euros, selon le dernier rapport annuel sur le marché publié par les Safer et la Société forestière (une filiale de la Caisse des dépôts).
La performance d’un Groupement Forestier (GFF) s’analyse à la fois côté rendement, mais également côté valorisation du patrimoine.
Concernant le rendement, pour pouvoir verser un revenu à ses associés le gérant du groupement forestier doit générer un chiffre d’affaires supérieur aux charges d’exploitation (frais d’exploitation et de surveillance des forêts, coût des assurances tempête et incendie quand elles sont prises, frais de gestion du Groupement Forestier…). Ce chiffre d’affaires provient essentiellement de la revente des bois. Sur le long terme, ce chiffre d’affaires dépend donc de la capacité des sols à produire des bois rapidement, et de qualité. Ainsi le gérant du Groupement Forestier devra être attentif à ce que les essences en place adaptées aux sols et au climat.
Le chiffre d’affaires dépendra aussi de la valeur des bois : le marché fait évoluer les cours du bois à la hausse ou à la baisse, il faut donc choisir le bon moment pour les prélever. Par ailleurs, le prix obtenu sera d’autant plus élevé que les bois seront destinés à des usages à valeur ajoutée. Le bois d’oeuvre pour la tonnellerie est mieux valorisé que le bois de trituration pour les panneaux agglomérés par exemple, mais il faut moins de temps pour le produire.
Enfin, le chiffre d’affaires peut également provenir du loyer de chasse.
En général dans un Groupement Forestier le rendement annuel pourra varier entre 0 et 2%, et atteindre 1% en moyenne, sous réserve de conserver les parts au moins 10 ans, et sans que cela puisse être garanti.
La valeur des parts d’un Groupement Forestier variera avec l’évolution de la valeur des actifs qu’il détient. Comme pour les SCPI par exemple ou comme dans l’immobilier direct où le prix au mètre carré peut varier selon l’emplacement du bien. Leur valeur dépend surtout du stock de bois présent. Mais c’est surtout l’offre et la demande qui fera varier la valeur des forêts dans le temps.
Sur les 20 dernières années le prix des forêts a progressé en France de plus de 3% par an en moyenne. Attention, les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
La durée d’investissement recommandée est de 10 ans. En effet, la performance globale d’un Groupement Forestier s’apprécie sur le long terme, suivant la valorisation du patrimoine.
Dans un Groupement forestier, il y a deux types de gains. Les revenus perçus et la plus-value lors de la revente des parts. La plus-value est taxé au régime des plus-value immobilière, comme pour un investissement immobilier en direct (hors résidence principale).
S’agissant des revenus, comme il existe plusieurs sources de revenus possibles, chacune à ses spécificités.
L’investisseur bénéficie d’une réduction d’Impôt sur le revenu de 18% du montant de sa souscription (parts nouvelles émises seulement) dans la limite de 50.000 euros pour un célibataire et 100.000 euros pour un couple. La réduction d’impôt ne peut donc pas dépasser 9.000 euros pour un célibataire et 18 000 euros pour un couple marié. En contrepartie, l’investisseur s’engage pour une durée de conservation minimale de 5 ans à 7 ans, sauf cas de déblocage anticipés : licenciement, invalidité, décès, et en contrepartie d’un risque de perte en capital.
Les Groupements Forestiers qui assurent bien la recherche et l’exploitation des forêts qu’ils détiennent sont éligibles à ce dispositif dédié aux PME. Tous ces dispositifs fonctionnent également pour les Groupements Forestiers d’Investissement ayant obtenu un visa de l’AMF.
Le montant investi dans un Groupement Forestier bénéficie d’un abattement de 75% sur la valeur des forêts. Ainsi, les parts du GFF n’entrent dans le patrimoine taxable à l’IFI que pour 25% de leur valeur, sans plafonnement (application sur la valeur nette des actifs forestiers, ce qui exclut les disponibilités et créances du Groupement Forestier, qui peut conserver un volant de trésorerie pour financer d’éventuels investissements).
Dans certains cas, certains Groupements Forestiers échappent à 100 % à l’IFI en contrepartie d’un risque plus important.
Si le Groupement Forestier s’engage dans un PSG (Plan Simple de Gestion) de 30 ans, alors les héritiers ou les donataires bénéficies d’un abattement de 75% de la valeur des forêts détenues pour le calcul des droits de mutation (lors d’une succession ou d’une donation). Cet abattement s’applique sur les actifs forestiers, comme pour le calcul de l’assiette imposable à l’IFI.
Ils sont généralement assurables. Ce sont les tempêtes, le gel, les neiges lourdes qui peuvent casser les cimes, ou la grêle. Ces assurances permettent de compenser une partie des pertes subies. Certains risques climatiques comme la sécheresse ne sont en revanche pas assurables.
Quand on parle forêt, on pense tout de suite à incendie. C’est un risque présent au sein de GFF. A noter qu’en France, 90 % des incendies sont concentrés sur la région PACA.
C’est un des rares risques qui ne peut être assuré en forêt, et il est fréquent. Il peut s’agir de champignons ou d’insectes, qui en général vont attaquer une espèce d’arbre en particulier, et pourront en ralentir la croissance, voire le tuer tout à fait.
Comme pour tout investissement immobilier, le capital et les revenus ne sont pas garantie. Les Groupements Forestiers restent des supports d’investissement de diversification.
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Les groupements forestiers
Les Groupements forestiers d’investissement (GFI) sont des solutions de placement qui permettent aux investisseurs de regrouper leurs capitaux pour acquérir des terrains forestiers. Ces GFI sont gérées par des sociétés de gestion agrées par l’AMF. Les investisseurs deviennent ainsi copropriétaires des actifs forestiers du GFI, proportionnellement à leur investissement. Les fonds collectés sont utilisés pour l’achat de parcelles forestières, la gestion sylvicole, l’exploitation du bois et d’autres activités liées à la forêt. Les revenus générés, tels que la vente du bois ou la location de droits de chasse, sont répartis entre les investisseurs en fonction de leur participation. La souscription à des parts de GFI peut donner droit à plusieurs réduction d’impôt.
Investir dans un Groupement forestier d’investissement (GFI) présente plusieurs avantages. Tout d’abord, il permet au souscripteur d’investir dans une classe d’actif tangible, la forêt, tout en diversifiant son patrimoine. Les terres forestières étant totalement décorrélées des marchés financier, elle offre potentiellement des performances stables et régulières dans le temps. De plus, les GFIs bénéficient souvent d’avantages fiscaux (réduction d’impôt lors de la souscription des parts, abattement pour le calcul de l’IFI ou des droits de succession).Néanmoins, ce placement comporte certains inconvénients, notamment la liquidité limitée. Par ailleurs, la performance d’un GFI dépend de facteurs extérieurs tels que les conditions climatiques et les fluctuations du marché du bois.
La différence entre un Groupement forestier d’investissement (GFI) et un Groupement forestier viticole réside dans leur domaine d’investissement spécifique. Un GFI se concentre sur l’acquisition et la gestion de terrains forestiers, principalement destinés à l’exploitation du bois. En revanche, un Groupement forestier viticole se spécialise dans l’acquisition et la gestion de vignobles et de terres viticoles, avec pour objectif principal la production de raisins et la vinification. Les GFIs sont orientés vers le secteur forestier, tandis que les groupements forestiers viticoles sont spécifiquement axés sur l’activité viticole et la production de vin. Chaque type de groupement répond à des objectifs et des activités distincts dans leurs domaines respectifs.
Les rendements et la rentabilité des Grupements forestiers d’investissement (GFI) peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que la gestion forestière, les conditions climatiques, la demande du marché du bois, et les frais associés à la gestion du GFI. En général, les rendements des GFIs sont souvent considérés comme stables à long terme, car les forêts peuvent générer des revenus réguliers grâce à la vente du bois, à l’exploitation durable des ressources forestières et à d’autres activités forestières. La performance d’un GFI correspond au cumul entre : les loyers perçus par l’investisseur (de l’ordre de 0,5 % à 2% par an) et la valorisation du prix de la part liée à l’augmentation du prix de l’hectare des forêts.
Il y a deux types de fiscalité. Celle sur les revenus, et celle sur la plus-value en cas de revente des parts à un prix de cession supérieur au prix de souscription. Les revenus perçu sont fiscalisés de deux façon. La quote part qui provient de la vente de bois sont soumis au régime du « forfait cadastral » dans la catégorie des revenus agricoles (taux d’environ 4%). Les revenus de chasse sont soumis eux au régime « classique » des revenus fonciers (au régime micro-foncier sur option ou au régime réel). Les plus-values constatées lors de la revente des parts sont taxées dans la catégories des plus-values immobilières (taux de 19% + prélèvements sociaux après abattement selon la durée de détention des parts).