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Déficit foncier
Le déficit foncier est un dispositif permettant à tout investisseur d’acquérir un bien immobilier locatif ancien et de déduire de ses revenus globaux le montant des travaux engagés pour la rénovation du logement. Ce dispositif de défiscalisation immobilière vise à favoriser la modernisation du parc immobilier français, tout en offrant un cadre fiscal avantageux à l’investisseur qui va ainsi pouvoir diminuer le montant de ses impôts.
L’investissement en déficit foncier s’opère en trois étapes :
Pour tout savoir sur la fiscalité des revenus fonciers >>
Premier avantage et pas des moindres, tous les biens immobiliers, quel que soit leur emplacement, sont éligibles au déficit foncier. Il suffit que le logement soit loué nue, à titre d’habitation.
Le déficit foncier n’est pas un dispositif de réduction d’impôt soumis au plafonnement des niches fiscales comme la loi Pinel par exemple. C’est un dispositif très efficace fiscalement qui vient diminuer le montant des revenus imposables du contribuable. Les seules limites prévues par la réglementation sont :
Ainsi, l’économie d’impôt est la conséquence d’une diminution de l’assiette des revenus imposables soumis au barème de l’IRPP (Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques).
L’effet fiscal sera d’autant plus important que le Tranche Marginale d’Imposition de l’investisseur sera élevé. Par ailleurs, l’économie d’impôt sera également plus importante si l’acquéreur dispose déjà de revenus fonciers imposables. En effet, le déficit foncier vient en priorité en déduction des revenus fonciers existants. Ces derniers étant imposés à l’IRPP (TMI) et aux prélèvements sociaux (17,2 %), l’économie d’impôt supplémentaire proviendra ici de la diminution du montant des prélèvements sociaux à régler.
Pour que l’opération puisse bénéficier du dispositif, il faut que l’opération réponde à trois conditions :
Ce sont tous les intérêts et frais accessoires (assurance décès invalidité, assurance chômage, frais de dossier…) des emprunts réalisés pour financer l’acquisition du logement et les travaux de rénovation.
Il y a néanmoins une petite subtilité. Ces charges financières sont effectivement déductibles dans la limite des revenus fonciers de même nature mais elles ne peuvent en aucun cas contribuer à générer un déficit foncier qui viendrait en déduction des revenus globaux. Ils peuvent au maximum annuler 100 % des revenus fonciers imposables.
Ce sont celles qui ont pour objet de maintenir ou de remettre en état un immeuble afin d’en permettre un usage normal sans en modifier la consistance, l’agencement ou l’équipement initial.
Ce sont celles qui ont pour objet d’apporter à un immeuble un équipement ou un élément de confort nouveau ou mieux adapté aux conditions modernes de vie, sans modifier cependant la structure de cet immeuble.
Les dépenses de construction, de reconstruction et d’agrandissement ne sont pas déductibles.
Il s’agit notamment des travaux qui comportent la création de nouveaux locaux, qui apportent une modification importante au gros œuvre ou qui ont pour effet d’accroître le volume ou la surface habitable de locaux existants. Ne sont pas non plus déductibles les travaux indissociables des travaux d’agrandissement (par exemple, réfection de la toiture en cas de construction d’un étage supplémentaire).
Ce sont :
Pour déterminer le montant de votre déficit foncier, il faut procéder en deux étapes :
Un déficit foncier se crée lorsque le résultat foncier est négatif. Ce résultat foncier provient de la différence entre le revenu foncier et les charges déductibles si la déclaration des revenus fonciers est réalisée au régime réel.
En cas de résultat foncier déficitaire (charges supérieures aux revenus), la ligne 263 fera apparaître un solde négatif.
Ce dernier viendra en déduction du revenu brut global du foyer, dans la limite de 10 700 € / an. Il conviendra alors de reporter les différents déficits sur votre 2042 en case 4BB ou 4BC. N’oubliez pas en N+1 de reporter en case 4BD les déficits non imputés en année N, et reportables pendant les 10 prochaines années. Ces déficits seront alors imputable uniquement sur les revenus fonciers.
Parfois, le déficit foncier peut-être supérieur à l’ensemble des revenus du foyer fiscal. Dans ce cas, le déficit global, sera reporté sur les 6 années suivantes. Attention, le déficit foncier imputable au revenu global ne doit pas émaner des intérêts d’emprunt (loyers inférieurs aux intérêts).
Pour pouvoir bénéficier de ce report du déficit foncier, il faut alors respecter une et une seule condition : poursuivre la location de son bien immobilier pendant les 3 années suivant ce déficit.
Tous les contribuables propriétaires d’immobilier locatif peuvent bénéficier du mécanisme de déficit foncier. Toutefois, ce dernier est d’autant plus efficace fiscalement que la tranche marginale d’imposition (TMI) de l’investisseur est élevée.
Dans notre exemple théorique ci-dessous, le foyer fiscal déclare avant opération un bénéfice foncier de 6000 €. Le déficit foncier leur permet de gommer la totalité de ce bénéfice foncier et d’imputer une déduction de 10 700 € sur leurs revenus globaux.
Voici donc, en fonction de leur tranche marginale d’imposition, l’économie d’impôt réalisée.
Déficit foncier imputé sur le revenu global | Déficit foncier imputé sur les revenus fonciers | Economie d’impôt réalisée* | |
---|---|---|---|
11 % | 10 700 € | 6 000 € | 1 177 € + 1 692 € = 2 869 € |
30 % | 10 700 € | 6 000 € | 3 210 € + 2 830 € = 6 040 € |
41 % | 10 700 € | 6 000 € | 4 387 € + 3 492 € = 7 879 € |
45 % | 10 700 € | 6 000 € | 4 815 € + 3 732 € = 8 547 € |
* Pour l’économie d’impôt générée sur les revenus fonciers, le calcul inclut les prélèvements sociaux de 17,2 %.
Oui c’est possible. Il s’agit de la loi Pinel optimisée au déficit foncier ou loi « Pinel ancien ». Le Pinel dans l’ancien permet de cumuler l’avantage fiscal offert par la loi Pinel classique avec le déficit foncier. Au total, la réduction d’impôt pourra donc atteindre plus de 21% du prix de revient du bien immobilier. Comme son nom l’indique, le Pinel optimisé au déficit foncier porte sur des immeubles anciens réhabilités.
Joris et Hélène ont 38 et 41 ans, ils sont mariés, sans enfants, ont des revenus nets imposables de 61 000€ et 12 500 € de bénéfice foncier (20 000 € de revenus fonciers brut, 5000 € de charges annuelles déductibles et 2 500 € d’intérêts d’emprunt + assurance).
Acquisition : 65 000 €
Budget travaux réparti à hauteur de 1/3 par pan pendant 3 années : 135 000 € (soit 45 000 €/an)
Nouvel emprunt amortissable : coût annuel des intérêts + assurance = 3900 €
Durée d’emprunt : 25 ans
Impôt sur le revenu du couple : 8256€
Prélèvements sociaux : 2150 €
Année 1, Année 2 et Année 3 | |
---|---|
Calcul du déficit par année | 20 000 € – 5000 (charges déductibles) – 2500 (emprunts existants) – 3900 € (nouvel emprunt) – 45 000 € (travaux) = – 36 400 € |
Calcul de l’économie d’impôt par année | Revenus fonciers = 0€ Déficit foncier imputable sur le revenu global = 10700€* Soit revenus imposables : 61000 – 10700 = 50 300 € Nouvel impôt = 2 732 € Economie d’IR + prélèvements sociaux = 7674€ par an |
Calcul du déficit reportable par année | Déficit foncier (36 400 €) – Déficit foncier imputé sur le revenu global (10700 €) Total = 25 700 € |
Au bout des 3 années, Joris et Hélène ont économisés 23 022 € d’impôt et il reste un solde de déficit à reporter de 77 100 €. De quoi gommer encore pendant plusieurs années l’imposition des revenus de fonciers de Joris et Hélène.
*Le déficit imputable sur le revenu global ne peut pas être supérieur à 10 700€ conformément aux règles d’imposition des revenus fonciers.
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Déficit foncier : investir pour défiscaliser ses revenus