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Assurance-vie
L’assurance-vie est le placement qui appartient à la famille des placements assurantiels (par opposition aux placements bancaires). Depuis de nombreuses années, l’assurance-vie séduit beaucoup d’investisseurs français. Pour preuve, les encours des contrats d’assurance-vie fin 2021 atteignent 1 876 milliards d’euros. Cela correspond à 4,4% de plus qu’à la fin de l’année 2020. A titre de comparaison, l’encours du livret A s’établit en 2021 à 343,1 milliards d’euros, celui des SCPI 78,60 Milliards d’€.
Pourquoi un tel succès ? Déjà parce que c’est un placement distribué par de nombreux acteurs sur le marché : les assureurs, les banques, les conseillers en gestion de patrimoine et les courtiers en assurance. Beaucoup d’acteurs ont donc intérêt à le proposer à leur client. Mais c’est surtout parce que c’est un placement qui regroupe de nombreux avantages : souplesse, flexibilité, fiscalité avantageuse et disponibilité du capital. C’est donc devenu un des meilleurs placements du marché pour se constituer un capital sur le long terme pour préparer sa retraite, un projet futur ou pour organiser la transmission de son patrimoine.
Tout d’abord, nous pouvons nous poser la question, qu’est-ce qu’une assurance-vie? L’assurance-vie est un contrat conclu entre un souscripteur et une compagnie d’assurance. Elle permet de verser un capital sur une enveloppe dédiée, pour le faire fructifier ou le transmettre dans un cadre fiscal privilégié. Contrairement à l’assurance décès, elle n’a pas pour objectif unique de protéger vos proches en cas de disparition prématurée. Il s’agit d’un outil d’épargne à part entière, souple et accessible, qui peut être adapté à toutes les étapes de votre stratégie patrimoniale.
Aujourd’hui, la plupart des contrats sont dits “multisupports”. Cela signifie qu’ils permettent d’investir à la fois sur un fonds en euros (sécurisé, à capital garanti) et sur des unités de compte (plus dynamiques, mais sans garantie). L’assurance-vie vous donne la liberté de choisir vos supports d’investissement, de réaliser des arbitrages à tout moment, et d’effectuer des retraits partiels ou totaux sans devoir clôturer le contrat.
En cas de décès, les sommes restantes sont versées aux bénéficiaires que vous avez désignés. Cette clause bénéficiaire constitue un outil puissant pour organiser votre transmission dans des conditions fiscales souvent bien plus favorables que celles de la succession classique.
Les performances de l’assurance-vie dépendent entièrement de l’allocation choisie entre fonds en euros et unités de compte. Le fonds en euros, géré directement par l’assureur, repose majoritairement sur des obligations d’État et d’entreprises. Il garantit le capital investi ainsi que les intérêts acquis, grâce à un mécanisme appelé effet cliquet. Cependant, la baisse durable des taux d’intérêt a entraîné un recul constant de sa rentabilité, tombée à 1,3 % en moyenne en 2021, contre plus de 5 % au début des années 2000.
Pour viser de meilleures performances, il est nécessaire de s’ouvrir aux unités de compte. Celles-ci permettent d’investir dans des actifs financiers ou immobiliers : actions, SCPI, ETF, produits structurés, FCPR, obligations internationales ou fonds thématiques. Ces supports n’offrent aucune garantie en capital, mais permettent de viser des rendements potentiels supérieurs à 4 ou 5 % par an sur le long terme. Chaque unité de compte est associée à un niveau de risque, classé de 1 à 7 selon l’échelle SRRI, que vous devez connaître pour adapter votre stratégie à votre profil.
L’assurance-vie ne se résume donc pas à un rendement figé. Elle offre une véritable capacité d’ajustement de votre allocation, en fonction des marchés, de vos objectifs et de votre tolérance au risque.
L’assurance-vie est accessible à tous les épargnants, sans condition d’âge ni de situation professionnelle. Il est possible de souscrire dès la naissance et jusqu’à un âge avancé. Seules les personnes morales ne peuvent pas y avoir recours, et doivent se tourner vers d’autres véhicules comme les contrats de capitalisation.
Mais alors, pour qui et pour quoi investir en assurance-vie ? Que vous soyez un jeune actif souhaitant épargner régulièrement, un couple préparant sa retraite, ou un senior structurant sa transmission, l’assurance-vie s’adapte à vos priorités. Ce contrat peut servir à valoriser un capital, organiser la transmission de vos actifs, financer un projet immobilier, anticiper les études des enfants, ou simplement diversifier votre patrimoine.
L’assurance-vie offre aussi une fiscalité évolutive. Plus votre contrat vieillit, plus les gains sont taxés à des conditions avantageuses. Au bout de huit ans, vous bénéficiez d’un abattement annuel sur les intérêts rachetés : 4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple marié ou pacsé. Cette spécificité permet d’optimiser vos retraits réguliers ou exceptionnels sur le long terme.
On distingue principalement deux types d’assurance-vie : les contrats de droit français et les contrats de droit luxembourgeois.
Les contrats de droit français sont les plus courants. Ils sont proposés par des assureurs comme Predica, Suravenir, Spirica ou Apicil, et distribués via des banques, des courtiers ou des conseillers en gestion de patrimoine. Ils donnent accès à une gamme de supports variés et à différents modes de gestion : libre, pilotée ou sous mandat. La gestion libre vous permet de choisir vos supports vous-même, tandis que la gestion pilotée ou sous mandat délègue l’allocation à un professionnel.
Les contrats luxembourgeois, quant à eux, présentent plusieurs spécificités. Grâce au triangle de sécurité, les actifs des clients sont déposés auprès d’une banque indépendante, et séparés des comptes de la compagnie d’assurance. En cas de faillite, vous êtes considéré comme créancier prioritaire sans plafond d’indemnisation. Ces contrats permettent également d’investir en devises étrangères, d’accéder à des fonds internes dédiés (FID) ou à des fonds d’assurance spécialisés (FAS), et sont particulièrement adaptés aux investisseurs mobiles ou internationaux.
Enfin, certains contrats collectifs sont souscrits via des plateformes en ligne ou des courtiers. Ils permettent d’accéder à des frais plus compétitifs ou à des supports exclusifs. Le choix du type d’assurance-vie dépend de votre stratégie patrimoniale, de vos attentes en matière de sécurité, et de l’accompagnement dont vous souhaitez bénéficier.
L’un des grands avantages de l’assurance-vie réside dans la liberté qu’elle vous offre pour personnaliser votre stratégie d’investissement. Chaque souscripteur peut effectuer ses propres choix, en fonction de son horizon, de son profil de risque, et de ses objectifs patrimoniaux. L’accès à une large gamme de supports permet de bâtir une allocation sur mesure, intégrant à la fois performance potentielle et niveau de sécurité.
Les contrats multisupports offrent ainsi une exposition combinée à un fonds en euro, garantissant le capital et les intérêts acquis, et à des unités de compte plus dynamiques. Le fonds en euro constitue une base solide pour les investisseurs prudents. Il reste plébiscité pour son rendement régulier et sa stabilité, malgré un recul progressif de la performance au fil des années. Certains contrats proposent même plusieurs fonds en euro, avec des profils différenciés selon les assureurs.
Pour les profils en quête de rendement plus élevé, l’investissement dans des unités de compte permet d’intégrer des actifs plus offensifs. Ces supports incluent notamment des actions, des obligations internationales, des parts de SCPI ou encore des ETF. L’exposition aux actions permet de viser un potentiel de croissance sur le long terme, tout en augmentant la volatilité à court terme. Le choix de ces supports doit donc être aligné avec votre tolérance au risque et vos attentes de valorisation.
Les versements effectués sur un contrat d’assurance-vie peuvent être ponctuels ou programmés. Dans les deux cas, ils doivent être réfléchis en fonction du moment du cycle économique, de la répartition entre fonds en euro et unités de compte, et des conditions de marché. Certains contrats permettent également de mettre en place des versements avec arbitrage automatique, selon des règles prédéfinies. Cela facilite la mise en œuvre d’une stratégie d’investissement disciplinée dans le temps
Il est également possible, selon les assurances, de modifier son allocation à tout moment. Ce type de souplesse fait partie des avantages les plus recherchés par les investisseurs souhaitant faire évoluer leur contrat au fil des années. La qualité de gestion de votre contrat, ainsi que le conseil apporté lors du choix des supports, jouent ici un rôle clé pour sécuriser vos décisions.
Enfin, au-delà des avantages fiscaux, l’assurance-vie offre une flexibilité unique pour articuler vos projets. Grâce au choix entre des profils prudents ou dynamiques, aux multiples options de gestion, aux différents types de versement et à la diversité des actions possibles, ce placement s’adapte avec précision à vos ambitions patrimoniales.
L’une des forces des assurances-vie repose sur la diversité des options de gestion mises à disposition des souscripteurs. Vous pouvez opter pour une gestion libre, où vous sélectionnez vous-même les supports, ou pour une gestion pilotée, dans laquelle un professionnel ajuste l’allocation selon un mandat défini à l’avance. Ce mode piloté est particulièrement adapté aux investisseurs qui souhaitent déléguer leurs arbitrages tout en conservant un certain niveau de personnalisation.
Certains contrats proposent plusieurs profils de gestion pilotée, du plus prudent au plus dynamique, avec des allocations qui évoluent automatiquement selon les conditions de marché et l’horizon d’investissement. Cette souplesse constitue un avantage pour celles et ceux qui recherchent un équilibre entre délégation et contrôle.
Côté supports, les assurances-vie donnent accès à une large variété de produits financiers. Vous pouvez ainsi investir dans des obligations, des fonds thématiques, des SCPI ou des produits structurés. Certains contrats plus complets intègrent également des fonds à vocation durable ou ISR, reflétant l’évolution des préoccupations sociétales et environnementales. En combinant supports financiers classiques et solutions plus innovantes, vous construisez une allocation alignée sur vos convictions.
Les modalités de versement sont également essentielles dans la structuration du contrat. Qu’il s’agisse d’un versement initial conséquent ou de versements réguliers programmés, la stratégie doit être définie en fonction de vos capacités d’épargne, de votre horizon patrimonial et des objectifs visés. Les assurances modernes permettent d’ajuster ces paramètres en cours de vie du contrat, ce qui renforce leur attractivité.
Enfin, la solidité des compagnies d’assurances constitue un critère fondamental. Toutes les assurances ne proposent pas les mêmes services, ni la même qualité de reporting. Il est donc essentiel de choisir un acteur reconnu, qui saura vous accompagner dans la durée. À travers leur capacité à offrir des solutions de gestion pilotée, une grande variété de supports financiers et des modalités de versement flexibles, les contrats d’assurances-vie restent des outils puissants de construction patrimoniale.
Il n’est pas possible aujourd’hui de transférer un contrat d’assurance-vie d’un assureur à un autre tout en conservant son antériorité fiscale. En pratique, un transfert implique un rachat, partiel ou total, du contrat existant, puis une souscription d’un nouveau contrat, qui démarre alors avec une fiscalité neuve.
Il existe toutefois des cas limités de transferts internes, notamment chez certains assureurs, permettant de passer d’un contrat à un autre tout en conservant l’ancienneté. Mais cette possibilité reste rare.
Avant de vous engager dans un transfert, il convient donc d’évaluer précisément les gains attendus (en termes de frais, de qualité de gestion, de supports accessibles) et les pertes éventuelles (fiscalité, ancienneté, abattements). Ce travail d’arbitrage patrimonial nécessite un accompagnement professionnel.
Le principe de l’assurance-vie est celui de la capitalisation des intérêts. Tous les gains réalisés restent investis au sein de l’enveloppe et n’engendre aucun impôt sur le revenu (IR) tant que les sommes restent investies au sein du contrat (NB : seuls les prélèvements sociaux sont prélevés à la source sur les fonds euros et non pas sur les autres supports appelés aussi Unités de Compte ou UC). C’est uniquement en cas de rachat partiel (retrait d’une partie de l’assurance-vie n’entraînant donc pas la sa fermeture) ou total (clôture de du contrat) que les gains sont susceptibles d’être imposés. Nous allons voir comment.
Rachat partiel :
Le montant retiré par le souscripteur est alors composé à la fois d’une partie du capital investi et d’une partie des gains (intérêts) accumulés grâce à la performance des supports sélectionnés. Seule la quote part correspondant à des intérêts est alors imposable.
Rachat total:
Tous les gains générés sur l’assurance-vie sont alors imposables.
Produits des primes versées jusqu’au 26/09/2017 | Produits des primes versées à compter du 27/09/2017 | |||
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De 0 à 4 ans | IR + PS ou | PLF 35% + PS 17,2% = 52,20 % | IR + PS ou | PFU 30% (12,8% d’IR + 17,2% de PS) |
De 4 à 8 ans | IR + PS ou | PLF 15% + PS 17,2% = 32,20 % | IR + PS ou | PFU 30% (12,8% d’IR + 17,2% de PS) |
Plus de 8 ans | Versements avant le 25/09/1997 | Versements après le 25/09/1997 | Produits issus de la fraction des Primes versées par détenteur < à 150 000 euros (ou produits générés par les versements à concurrence de 150K€) | Produits issus de la fraction des Primes versées par détenteur > à 150 000 euros |
Pas d’impôts | IR+PS ou PLF 7,5% (après abattement de 4 600 € pour un célibataire ou 9 200 € pour un couple marié/pacsé soumis à une imposition commune) + PS 17,2% = 24,70% | IR + PS ou PLF 7,5% (après abattement de 4 600 € pour un célibataire ou 9 200 € pour un couple marié/pacsé soumis à une imposition commune) + PS 17,2% = 24,70% | IR + PS ou PFU 30% (12,8% d’IR + 17,2% de PS) mais avec abattement (4 600 € pour un célibataire ou 9 200 € pour un couple marié/pacsé soumis à une imposition commune) |
Les produits dégagés sont donc soumis :
Soit à l’impôt sur le revenu (par réintégration dans les revenus imposables du souscripteur) + Prélèvements sociaux
Soit au taux du prélèvement libératoire forfaitaire (PLF) + Prélèvements sociaux pour les versements avant le 26/09/2017 ou au taux du prélèvement forfaitaire unique de 30 % (PFU) pour les versements réalisés à compter du 27/09/2017.
Le souscripteur choisit le mode d’imposition le plus intéressant en fonction de sa situation fiscale.
Bon à savoir :
Les produits sont exonérés de fiscalité lors du dénouement du contrat dans certains rares cas comme le licenciement par exemple sous certaines conditions.
Les contributions sociales sont prélevées au moment du dénouement du contrat (rachat total, règlement au terme ou en cas de décès), en cas de rachat partiels, ainsi que chaque fin d’année sur les supports euros du contrat et en cas de désinvestissement total de ces supports ou arbitrage.
Tout souscripteur d’un contrat d’assurance-vie désigne au moment de l’investissement le ou les bénéficiaire(s) du contrat en complétant obligatoirement une « clause bénéficiaire ». Au moment du décès de l’assuré (qui est en général le souscripteur lui-même), la compagnie d’assurance procédera au versement du capital et des intérêts capitalisés au(x) bénéficiaire(s). Le montant alors versé sera net d’impôt. En effet, la compagnie d’assurance prélèvera à la source la fiscalité qu’elle versera directement à l’administration fiscale. Cette fiscalité dépendra de l’âge du souscripteur au moment où le ou les versements ont été effectués en cours de vie du contrat.
Voici un tableau présentant la fiscalité pour les Primes versées après le 13/10/1998 | |||
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Avant les 70 ans de l’assuré | Après les 70 ans de l’assuré | ||
Article 990 I | Article 757B | ||
Taxation | Assiette | Capitaux perçus au titre des primes diminues d’un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire | Montant des primes versées diminue d’un abattement global de 30 500 euros |
Taux | 20% pour la tranche taxable du capital décès ≤ a 700 000 € par bénéficiaire | Selon le lien de parenté qui existe entre l’assure et le bénéficiaire (Droits de mutation par décès) | |
31,25% pour la tranche taxable du capital décès > a 700 000 € par bénéficiaire |
Sont exonérés de tout droit de succession et de taxe sur les capitaux décès :
L’assurance-vie s’impose depuis longtemps comme une solution patrimoniale incontournable. Ce placement repose sur une capacité unique à conjuguer investissement à long terme, flexibilité de gestion et maîtrise du risque. En structurant votre contrat selon vos priorités, vous pouvez adapter l’exposition aux marchés, les supports choisis, et les horizons visés.
Chaque investissement réalisé dans le cadre d’une assurance-vie répond à un objectif défini, qu’il s’agisse de diversification, de transmission ou de valorisation du capital. Le contrat peut accueillir des profils variés, du plus prudent au plus dynamique, grâce à une architecture qui permet d’ajuster la part de risque assumée à tout moment. Cette souplesse de gestion est l’un des grands atouts de cette enveloppe.
L’implication de l’assureur joue également un rôle essentiel. Un bon assureur offre des supports qualitatifs, une lisibilité sur la performance et une capacité à vous accompagner sur la durée. C’est ce binôme entre gestion personnalisée et cadre contractuel qui rend l’assurance-vie adaptée à chaque étape de votre vie patrimoniale.
Enfin, l’assurance-vie permet de penser vos objectifs à court, moyen ou long terme, tout en vous laissant la possibilité de faire évoluer votre stratégie au fil du temps. Ce placement constitue ainsi un levier puissant pour structurer votre capital avec clarté, discipline et agilité.
L’assurance-vie continue d’évoluer en 2025, mais elle reste l’un des rares placements à conjuguer souplesse, efficacité fiscale, diversité d’allocation et outils de transmission. Vous pouvez l’utiliser pour construire un capital, générer des revenus ou structurer votre succession. À condition de bien choisir votre contrat, de le faire évoluer selon votre profil et d’optimiser chaque levier qu’il offre.
Chez Weelim, nous vous aidons à tirer parti de l’assurance-vie dans toutes ses dimensions. Qu’il s’agisse de choisir les bons supports, de gérer votre clause bénéficiaire, d’arbitrer vos unités de compte ou de repenser votre contrat, nous vous accompagnons avec une vision stratégique et personnalisée.
Contactez-nous dès aujourd’hui pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure.
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Investir en Assurance-vie
Une assurance-vie est un placement où le souscripteur verse un capital et, s’il le souhaite, des primes régulières sous forme de versements libres ou programmés. Ce placement prend la forme d’un contrat établi auprès d’une compagnie d’assurance afin de couvrir un aléa, celui du décès de l’assuré qui est généralement le souscripteur (mais qui peut-être une tierce personne). Les sommes investies sont ensuite ventillées sur différents supports comme le fonds en euros ou des unités de compte (Opcvm, SCPI, SCI, OPCI, produits structurés, ETF, titres vifs, etc.). L’objectif est de faire fructifier le capital investi à moyen long terme.
Le placement en assurance-vie présente de nombreux avantages. Tout d’abord, il offre généralement un large choix de supports (fonds actions, fonds obligataires, produits structurés, fonds euros, trackers, fonds immobiliers, fonds de private equity etc.) permettant d’adapter sa stratégie d’investissement, en fonction de son profil d’investisseur et son appétence au risque. Ensuite, l’enveloppe assurance-vie offre des avantages fiscaux non négligeables en cas de décès du souscripteur assuré, ou en cas de retrait en cours de vie du contrat. C’est, pour toutes ces raisons, un des placements préférés des français.
Le fonctionnement de l’assurance-vie repose sur un contrat entre un souscripteur et une compagnie d’assurance. Lorsqu’un contrat d’assurance-vie est souscrit, le souscripteur verse un capital et, s’il le souhaite, des primes régulières sous forme de versements libres ou programmés. Une fois les sommes versées, le souscripteur a le choix entre différents modes de gestion : gestion libre, gestion pilotée, gestion sous mandat ou gestion conseillée par exemple. En gestion libre, il pourra choisir librement parmi un large choix de supports (opvvm produits structurés, fonds euros, trackers, SCPI, fonds de private equity etc.) permettant d’adapter sa stratégie d’investissement en fonction de ses convictions et de ses objectifs.
Dans une assurance-vie, les sommes investies sont, sauf rares exceptons, disponibles à tout moment et sans frais. Cependant, les conditions financières peuvent varier en fonction notamment de la typologie des supports dans lesquels vous êtes investis (certaines unités de compte peuvent prévoir des pénalités en cas de retrait anticipé). De plus, les conséquences fiscales peuvent être importante, en fonction de la date de retrait par rapport à la date d’ouverture du contrat. Une étude au cas par cas est obligatoire pour évaluer l’intérêt ou non d”effectuer un tel retrait.
En France, tous les gains générés au sein d’un contrat d’assurance-vie sont soumis à fiscalité : impôt sur le revenu et prélèvements sociaux. Néanmoins, il ne sont pas imposables, tant qu’ils ne sont pas retirés du contrat. Seul les prélèvements sociaux sont prélevés tous les ans sur les intérêts versés par le fond en euros. La fiscalité applicable en cas de retrait va être fonction de la date de versement des fonds, ainsi que de la date d’ouverture du contrat par rapport à la date du retrait. Par exemple, si le contrat a plus de 8 ans et que les primes ont été versées avant le 27 septembre 2017, alors les gains peuvent être exonérés d’impôt sur le revenu jusqu’à 4 600 € pour un célibataire . Au-delà de cet abattement, les gains sont soumis à un prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 7,5% sur option ou à l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu.