L’or au sommet, faut-il investir en 2025 ?

L’or est-il un des meilleurs placements de 2025 ? Depuis le début de l’année, l’or ne cesse de faire parler de lui. Enchaînant des hausses spectaculaires, il a franchi en mars 2025 la barre des 3 000 dollars l’once, un niveau jamais atteint. Après une année 2024 déjà exceptionnelle (+34 %), le métal jaune débute 2025 avec une progression de +10 % sur les deux premiers mois, dans un contexte mondial encore chargé d’incertitudes.

Naturellement, une question revient : faut-il investir dans l’or en 2025, alors que les cours tutoient des sommets ? Faut-il craindre d’acheter trop tard ? Comment s’exposer intelligemment à cet actif refuge ? Chez Weelim, nous pensons que l’or conserve toute sa place dans une stratégie patrimoniale bien construite, à condition de respecter certaines règles.

Nos conseils pour investir et les opportunités du moment

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Un contexte toujours favorable à l’or

L’environnement économique et géopolitique actuel coche toutes les cases d’un scénario favorable au métal jaune.

Fin du cycle des hausses de taux

Les grandes banques centrales, à commencer par la Réserve fédérale américaine et la BCE, ont stoppé leur cycle de resserrement monétaire. Cette détente des taux directeurs réduit l’attrait des obligations et renforce mécaniquement l’intérêt pour les actifs non productifs de revenus, comme l’or. Dans ce contexte, l’or redevient un placement refuge crédible pour les investisseurs cherchant à se protéger contre l’inflation et la volatilité des marchés.

Pressions géopolitiques et tensions commerciales

Le regain de tension entre grandes puissances, les guerres commerciales annoncées par l’administration Trump et l’instabilité persistante en Europe de l’Est alimentent l’aversion au risque. L’or joue ici son rôle de valeur refuge historique, recherché dès que les marchés boursiers tremblent ou que les monnaies perdent en crédibilité.

Dédollarisation et achats des banques centrales

Autre moteur : le mouvement de fond de dédollarisation mené par de nombreux pays émergents, à commencer par la Chine, qui renforcent leurs réserves en or pour se protéger contre la domination du dollar. Cette demande structurelle des banques centrales constitue un soutien de long terme aux cours de l’or.

Les 3 000 dollars désormais dépassés

L’once d’or est désormais au dessus d’un seuil symbolique : 3 000 dollars. Les grandes institutions financières affinent leurs projections :

• Goldman Sachs et Bank of America anticipent un franchissement de ce seuil d’ici la fin de l’année ;

• UBS se montre plus prudente, tablant sur une stabilisation autour de 2 900 dollars ;

• JP Morgan, plus pessimiste, vise une fourchette de 2 775 à 2 850 dollars.

Les avis divergent, mais un consensus émerge : l’or devrait continuer d’occuper une place stratégique dans les portefeuilles, avec une allocation cible d’environ 5 % du patrimoine financier, selon la majorité des analystes.

Comment investir dans l’or en 2025 ?

S’exposer à l’or peut se faire de plusieurs façons, chacune avec ses avantages et contraintes.

L’or physique : la sécurité tangible

Lingots, pièces ou plaquettes permettent de posséder réellement de l’or, un atout psychologique et symbolique fort. Ce type d’investissement rassure en période de crise, mais nécessite des précautions de stockage et d’assurance. Il s’adresse à ceux qui veulent diversifier en dur, sans intermédiation.

En revanche, il s’accompagne de frais à l’achat, à la conservation et à la revente, ainsi que d’une fiscalité spécifique (prélèvement forfaitaire ou régime des plus-values selon les cas).

Les ETF : souplesse et liquidité

Pour les investisseurs souhaitant une exposition directe au cours de l’or sans gérer la logistique, les ETF (Exchange Traded Funds) adossés à l’or physique sont une solution efficace. Ils répliquent la performance du métal tout en étant liquides, faciles à acheter et à revendre, généralement via un compte-titres.

Parmi les plus populaires :

• Amundi Physical Gold ETC

• iShares Physical Gold ETC

• WisdomTree Physical Gold

La fiscalité dépend du support (CTO, assurance-vie, PER). Sur un CTO, les gains sont imposés à la flat tax (30 %). Ces ETF permettent aussi d’intégrer l’or dans une gestion pilotée ou une allocation d’actifs globale.

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Les actions minières : levier mais volatilité

Enfin, pour ceux qui souhaitent aller au-delà du métal, il existe la possibilité d’investir dans les sociétés qui extraient ou traitent l’or : Newmont, Barrick Gold, Kinross Gold… Ces actions offrent un levier sur le prix de l’or, mais elles sont également plus risquées, car sensibles aux coûts d’exploitation, aux décisions politiques et à la géographie des sites miniers.

Elles peuvent être intéressantes en complément, mais ne constituent pas une alternative à l’or physique ou aux ETF pour jouer le rôle d’actif refuge.

L’or, un actif refuge… mais pas sans défauts

S’il brille par son aura de sécurité, l’or n’est pas un placement magique. Il faut en connaître les limites :

• Pas de revenus courants : l’or ne verse ni intérêt ni dividende. Sa performance dépend uniquement de l’évolution de son prix.

• Volatilité non négligeable : bien que perçu comme stable, l’or peut varier entre 8 % et 15 % en fonction des périodes.

• Dépendance au dollar : étant coté en dollars, une hausse du billet vert peut freiner la performance pour un investisseur européen.

Malgré ces défauts, l’or conserve une vraie utilité dans une stratégie patrimoniale bien construite. Il agit comme un stabilisateur, décorrélé des actions et des obligations, et peut jouer un rôle de protection contre les chocs extrêmes.

Faut-il acheter de l’or en 2025… au plus haut ?

C’est la grande question. Acheter quand un actif est au plus haut peut sembler risqué. Mais il faut ici changer de logique : l’or n’est pas un actif spéculatif à jouer « à la hausse » sur quelques semaines. C’est un outil de diversification et de protection à moyen-long terme.

La bonne approche est donc d’intégrer progressivement une part d’or dans votre portefeuille, en la maintenant à un niveau raisonnable (entre 3 % et 10 % selon votre profil). Il ne s’agit pas de miser massivement sur une nouvelle hausse, mais de renforcer la solidité globale de votre patrimoine.

Comment intégrer l’or dans votre stratégie patrimoniale ?

Chez Weelim, nous considérons que l’or a toute sa place dans une allocation stratégique. Mais jamais en socle central. Il s’agit d’un complément utile, qui vient équilibrer des actifs plus dynamiques comme les actions, les SCPI, les fonds thématiques ou le private equity.

Nous aidons nos clients à :

• Choisir le support adapté (or physique, ETF, fonds, actions minières),

• Définir une allocation cohérente avec leurs objectifs et leur horizon,

• Gérer la fiscalité et l’enveloppe patrimoniale (assurance-vie, compte-titres, société),

• Éviter les biais émotionnels dans les décisions d’investissement.

Conclusion : l’or en 2025, un actif toujours précieux

L’or s’impose en 2025 comme un actif refuge plus que jamais d’actualité. Son ascension récente s’appuie sur des fondamentaux solides : taux bas, tensions géopolitiques, inflation, dédollarisation. Il a prouvé sa résilience et sa capacité à absorber les chocs.

Mais cela ne signifie pas qu’il faille investir les yeux fermés. L’or est un actif utile, mais exigeant. Il doit être intégré avec méthode, discernement et dans un cadre patrimonial réfléchi.

Chez Weelim, nous vous aidons à évaluer la pertinence d’un investissement dans l’or, à en choisir la forme la plus adaptée, et à l’intégrer intelligemment dans votre stratégie globale. Comme toujours, la diversification reste la clé pour réduire les risques ; et l’or doit être intégré dans une stratégie patrimoniale globale cohérente avec votre profil, votre horizon et vos objectifs. Weelim peut vous aider à évaluer la place de l’or dans votre stratégie patrimoniale. Contactez-nous pour en parler.