L’histoire du CAC 40 depuis sa création

L’histoire du CAC 40 depuis sa création

Le CAC 40 est bien plus qu’un simple indice boursier. Il est le miroir de l’économie française, capturant les succès, les crises, les innovations et les transformations qui ont marqué la France depuis la fin des années 1980. Dans cet article, l’équipe Weelim vous propose un voyage dans l’histoire du CAC 40, depuis sa création en 1987 jusqu’à nos jours en 2024, en mettant en lumière les événements marquants et les anecdotes qui ont façonné son parcours.

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La naissance du CAC 40 : Un contexte de modernisation

Le CAC 40 a vu le jour le 31 décembre 1987 dans un contexte de modernisation du système financier français. À cette époque, la Bourse de Paris se transformait sous l’impulsion de la libéralisation des marchés financiers et de l’informatisation des échanges. Le nom même de l’indice, « Cotation Assistée en Continu », reflète cette transition vers l’ère numérique, où les transactions étaient désormais gérées par ordinateur, en temps réel.

Dès sa création, le CAC 40 a été conçu pour être un indicateur représentatif de l’économie française, en rassemblant les 40 plus grandes capitalisations boursières du marché parisien. Parmi les entreprises fondatrices, on trouvait des noms emblématiques comme Total, L’Oréal, LVMH, et Michelin, qui sont encore présentes dans l’indice aujourd’hui.

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Les Années 1990 : L’ère des « Vagues Bleues » et des privatisations

Les années 1990 ont été marquées par une série de privatisations sous les gouvernements successifs, notamment sous l’impulsion de la « vague bleue » (couleur associée à la droite en France). Des entreprises emblématiques comme Renault, France Télécom (aujourd’hui Orange), et Elf Aquitaine (fusionnée avec Total) ont été privatisées et sont devenues des poids lourds du CAC 40.

Une anecdote marquante de cette période est l’introduction de France Télécom en bourse en 1997. L’entreprise, autrefois un service public, a attiré des milliers d’investisseurs individuels, symbolisant l’engouement pour la bourse à cette époque. Cependant, l’effondrement du secteur des télécommunications au début des années 2000 a laissé de nombreux petits investisseurs en difficulté, illustrant les risques du marché. Car oui, l’investissement en bourse comporte des risques.

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Les années 2000 : Bulle internet et crise financière mondiale

Le tournant du millénaire a été marqué par l’explosion de la bulle internet. L’année 2000 a été une période d’euphorie pour les valeurs technologiques, mais aussi de spéculation débridée. Le CAC 40 a atteint un sommet historique de 6 922 points en septembre 2000, avant de s’effondrer à la suite de l’éclatement de la bulle. Parmi les victimes de cette crise, Alcatel-Lucent, autrefois un géant de la technologie, a vu sa valorisation chuter de manière drastique, et l’entreprise a été exclue du CAC 40 avant d’être absorbée par Nokia en 2016.

La crise financière mondiale de 2008 a également été un moment critique pour le CAC 40. Cette crise, déclenchée par l’effondrement du marché immobilier américain et la faillite de Lehman Brothers, a entraîné une chute libre des marchés mondiaux. Le CAC 40 a perdu près de 60 % de sa valeur entre 2007 et 2009. Les entreprises du secteur financier, comme Société Générale et BNP Paribas, ont été particulièrement touchées, tandis que les gouvernements et les banques centrales ont dû intervenir pour stabiliser l’économie.

Les années 2010 : L’innovation et la résilience

Les années 2010 ont vu un retour progressif à la stabilité et à la croissance pour le CAC 40. Cette décennie a été marquée par le développement de l’économie numérique et la montée en puissance des entreprises du luxe, qui ont profité de la demande mondiale croissante. LVMH, par exemple, est devenue la première entreprise européenne à atteindre une capitalisation boursière de 200 milliards d’euros en 2019, sous la direction de Bernard Arnault.

Un autre fait marquant est l’entrée de l’entreprise de technologie Atos dans le CAC 40 en 2015, illustrant le changement de paradigme vers une économie plus numérique et moins centrée sur l’industrie lourde traditionnelle.

Par ailleurs, cette période a vu une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux et sociaux, avec l’intégration des critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) dans les stratégies des entreprises du CAC 40. En 2017, le groupe Danone a été le premier du CAC 40 à adopter le statut de « société à mission », s’engageant à poursuivre des objectifs sociaux et environnementaux en plus de ses objectifs économiques.

Les années 2020 : Vers une transformation durable

La pandémie de COVID-19 a bouleversé le monde en 2020, et le CAC 40 n’a pas été épargné. En mars 2020, l’indice a enregistré une chute spectaculaire, passant sous les 4 000 points, son plus bas niveau depuis 2012. Cependant, grâce aux interventions des banques centrales et aux plans de relance massifs, l’indice a rapidement rebondi, atteignant de nouveaux sommets en 2021.

Un fait notable de cette période est l’introduction en bourse de nouvelles entreprises axées sur l’innovation et la durabilité. En 2021, le groupe Schneider Electric, un acteur majeur dans le domaine de la gestion de l’énergie, a été reconnu comme l’entreprise la plus durable du monde, renforçant ainsi le positionnement du CAC 40 vers des secteurs porteurs d’avenir.

En 2022, le CAC 40 a franchi pour la première fois la barre des 7 000 points, un signe fort de la résilience de l’économie française face aux défis globaux, tels que la transition énergétique et les tensions géopolitiques.

2024 : Le CAC 40 aujourd’hui

En 2024, le CAC 40 reste un pilier de l’économie européenne et mondiale, regroupant des entreprises leaders dans des secteurs variés comme le luxe, l’énergie, les technologies, et les services financiers. L’indice reflète de plus en plus les mutations en cours, avec une présence croissante des entreprises engagées dans la transition écologique et numérique. Parmi les nouvelles entrées récentes, on note des entreprises pionnières dans les technologies vertes, soulignant l’évolution vers une économie plus durable.

Un autre aspect notable est la diversification géographique des entreprises du CAC 40, dont une part significative du chiffre d’affaires est désormais réalisée en dehors de l’Europe, notamment en Asie et en Amérique du Nord. Cette internationalisation renforce la pertinence du CAC 40 comme baromètre non seulement de l’économie française, mais aussi des dynamiques économiques globales.

Résumons l’histoire du CAC 40

Depuis sa création en 1987, le CAC 40 a traversé des périodes de prospérité et des crises majeures, mais il a toujours su s’adapter et se transformer. De la privatisation des grandes entreprises publiques dans les années 1990 à la montée en puissance des géants du luxe et de la technologie, en passant par les défis du XXIe siècle tels que la transition écologique, le CAC 40 est un reflet fidèle des évolutions de l’économie française et mondiale.

En 2024, le CAC 40 continue d’incarner la dynamique de l’économie française, tout en s’adaptant aux défis et aux opportunités de notre époque. Son histoire est celle de la résilience, de l’innovation, et de la capacité à se réinventer pour rester pertinent dans un monde en perpétuelle mutation.

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Questions fréquentes

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Quels sont les meilleurs placements pour investir en 2024 ?

Évidemment, vous vous doutez bien qu’il n’y a pas qu’une seule réponse à cette question. Il n’y a pas de “meilleurs placements en 2024” mais plutôt  “un ou plusieurs très bons placements en fonction de votre profil d’investisseur, de votre situation patrimoniale, de votre horizon et de vos objectifs d’investissement”. C’est pourquoi, c’est toujours très compliqué pour nous de répondre à cette question. Nous pouvons néanmoins vous donner quelques pistes de réflexions, à affiner avec un de nos experts : les SCPI et SCI de rendement, le Private Equity (financier ou immobilier), le Crowdfunding (startup, immobilier ou projets dans les énergies renouvelables), produits structurés ou encore les cryptomonnaies si vous êtes plus opportuniste.

Comment choisir et comparer les différentes SCPI ?

Quand on commence à faire des recherches sur comment investir en SCPI, on se rend vite compte qu’il y a beaucoup d’informations à digérer. Du coup, on arrive vite à se poser cette question : comment bien choisir et comparer les SCPI entres-elles ? Pas si simple quand on est non initié. Il faut tout d’abord s’intéresser aux gestionnaires et à leurs compétences. Ensuite comprendre où et comment les SCPI investissent dans l’immobilier et faire un rapprochement avec les tendances de marché (cycles immobiliers). Et enfin, analyser les indicateurs de performance : évolution du TOF, du dividende, des valeurs d’expertises, des réserves, des travaux etc.

Quelles sont les alternatives aux fonds en euro d’assurance-vie ?

L’assurance-vie reste un des placements préférés des français, et à juste titre puisque c’est l’enveloppe d’investissement la plus souple et la plus flexible sur le marché des placements. Depuis des décennies, ce produit de placement ne cesse d’évoluer pour offrir toujours plus d’alternatives aux fonds en euro dont les performances déçoivent depuis plusieurs années. Il existe des alternatives que l’on appellent communéments des unités de comptes : SCPI et SCI de rendement, produits structurés à capital protégé ou garantie, fonds obligataires datés, fonds de Private equity, opcvm, Trackers (ETF) etc…

A qui s’adressent les contrats d’assurance-vie de droit luxembourgeois ?

Le contrat d’assurance-vie de droit luxembourgeois offre à l’investisseur un cadre d’investissement privilégié : celui du Luxembourg. Le cadre juridique de ce pays offre une plus grande sécurité au capital en plaçant l’épargnant comme créancier prioritaire en cas de faillite  de la compagnie d’assurance et l’indemnisation de l’investisseur n’est pas plafonnée (contrairement à la France où le plafond est de 70 000 €). Ensuite, l’investisseur bénéficie de possibilités d’investissement plus large qu’en France et accède à des gestions financière de très haut de gamme.

Le Crowdfunding immobilier est-il le nouvel eldorado des investisseurs ?

C’est indéniable. Depuis plusieurs années le crowdfunding immobilier a pris une place très importante dans le panorama des placements attractifs en France. Avec plus de 9% de rendement annuel en moyenne, et une durée moyenne d’investissement inférieure à 2 ans, il présente de nombreux atouts. Pour autant, ce placement n’est pas dénué de risque, il faut être très sélectif sur les projets proposés sur les différentes plateformes du marché. Nos experts sont à vos côtés pour vous accompagner.

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