Donner du sens à son épargne avec Enefip en participant au financement des energies renouvelables.

Dans le contexte que nous connaissons, celui de l’augmentation des coûts de l’énergie associé au réchauffement climatique, nous cherchons tous à concilier intérêt personnel avec intérêt commun. Notamment à travers des investissements durables et responsables. Dans notre tout premier épisode de la saison 2 de notre podcast, Julien Hostache, CEO et co-fondateur de la plateforme de financement participatif Enerfip, interviewé par Jérémy Orféo, Co-fondateur de Weelim, nous faisons un tour d’horizon complet sur l’investissement dans les énergies renouvelables à travers leur plateforme. En quoi il peut y avoir du sens de l’intégrer dans son patrimoine. La question qui se pose : comment rendre utile son épargne tout en la faisant fructifier ? Grâce aux solutions proposées par Enerfip.

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De quoi parle-t-on dans cet épisode ?

• Pourquoi les porteurs de projets se tournent vers une plateforme de crowdfunding pour financer les opérations ?
• Quels sont les enjeux en france du financement des énergies vertes
• Rendements entre 6 et 8%*, comment c’est possible ?
• Les risques de telles opérations ?
• Y a-t-il des garanties pour les investisseurs ?
• Quelles nouveautés en 2024 pour Enefip ?

Nos conseils pour investir et les opportunités du moment

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La vidéo du Podcast avec ENERFIP

Voici une retranscription synthétique de l’interwiew avec Julien Hostache, CEO et cofondateur d’ENERFIP.

Est-ce que le financement des énergies renouvelables, c’est toujours un enjeu en 2024?

C’est une très bonne question parce qu’en fait contrairement à ce qu’on peut penser on est vraiment aux prémices de cette révolution énergétique. On est très loin d’être bien avancé dans cette mutation de notre modèle énergétique. Quelques chiffres pour illustrer ce que je vous dis : 80 % de l’énergie consommée dans le monde provient des énergies fossiles et en France on se targue d’avoir une énergie plutôt décarbonée grâce aux énergies renouvelables et au nucléaire; c’est plutôt vrai mais quand on regarde les chiffres là aussi ils sont têtus : plus de 60 % de l’énergie que nous consommons en France vient des énergies fossiles et on voit bien aujourd’hui quand on regarde les enjeux climatiques et les conséquences qu’on observe tous et toutes que ce soit en hiver comme en été, malheureusement il y a plus que jamais nécessité d’opérer cette transformation et donc les énergies renouvelables font partie de l’équation, font partie de la solution et donc quand je parle des prémisses, c’est parce qu’il y a vraiment une absolue nécessité à investir massivement et à transformer ce modèle énergétique. Un chiffre après j’arrête de vous embêter avec ça. Le coût de cette dépendance aux énergies fossiles sur l’exercice 2022 c’était plus de 100 milliards d’euros pour la France. Il y a donc vraiment un enjeu collectif pour nous tous et toutes en France à se rendre indépendant et à produire notre propre énergie de manière renouvelable.

Comment le marché a évolué depuis la création d’ENERFIP : croissance de la collecte, nombre d’acteurs, profil des projets financés etc. ?

Il y a vraiment une dimension sociétale qui nous dépasse nous ENERFIP et notre idée, c’est cette envie, ce souhait de la part de des épargnants comme toi et moi de savoir où va notre argent, à quoi et à qui il va servir. Et pour répondre directement à à ta question, nous notre évolution a été absolument spectaculaire parce que on a commencé au début avec ENERFIP à financer des projets sur le volet plutôt acceptabilité locale, intégration territoriale des projets avec des collectes de 50 000 € à 150 000 € et on mettait des semaines parfois un peu plus à collecter ces fonds. Et aujourd’hui et bien on fait des levées de fonds plutôt de 2 à 3 millions d’euros, bouclées parfois en quelques dizaines de minutes et ça illustre le fait qu’on répond très directement à cette volonté de chacun de maîtriser la destinée de son argent. A mon avis aussi alimenté par certaines fausses promesses que les gens ont subi, notamment à travers des labels comme le label ISR (Investissement Socialement Responsable) qui a un peu défrayé la chronique ces derniers temps.

Qui dit secteur en croissance, dit nouveaux acteurs entrant généralement. Est-ce que tu as vu arriver de plus en plus de concurrents sur le secteur et est-ce que tu aurais envie de dire aux gens de faire attention à certaines plateformes ?

Oui, qui dit secteur porteur, dynamique, dit parfois des phénomènes de dérive. En tout cas certains veulent un peu profiter de l’aubaine. C’est inhérent à tout secteur qui se porte bien mais heureusement on est une une profession qui est réglementée. S’agissant du financement participatif en plus depuis un an et demi maintenant nous fonctionnons sous l’égide européenne puisqu’en fait l’Union européenne a eu la bonne idée de créer un cadre réglementaire uniformisé pour tous les pays membres de l’Union et donc le financement participatif fonctionne de la même façon qu’on soit en Pologne, en Espagne, en Italie, en France ou dans les autres pays membres. Ça veut dire qu’en tant qu’investisseur vous avez la possibilité de vérifier très facilement, en quelques clics si la plateforme qui vous démarche est bien une plateforme régulée et sérieuse. Pour ce qui est des investisseurs français c’est super simple vous allez sur le site de l’Orias et dans la barre de recherche vous tapez le nom de la plateforme . Vous allez tout de suite voir si cette plateforme est réglementée et dispose bien d’un agrément (PSFP) tel qu’elle le dit. Je dis ça parce qu’il y a des fausses plateformes qui proposent des faux investissements avec bien sûr derrière une escroquerie. Il faut être vigilant.

Peux-tu nous donner l’exemple d’un projet type sur la plateforme Enerfip ?

Ce qui se fait très usuellement, c’est par exemple le cas d’une centrale photovoltaïque où le porteur de projet vient nous voir en nous disant : “voilà j’ai ce projet, il est prêt à être construit sauf que je suis en train de monter mon dossier de financement bancaire et ce dossier va être très long”. Souvent parce que le porteur de projet agrège plusieurs projets à financer concomitamment pour avoir une enveloppe plus globale et des modalités de prêt qui soient plus intéressantes pour lui. Mais ça ça prend plus de temps. Or, il a souvent besoin que les projets sortent de terre, comme dans le cas d’un projet immobilier. Il a donc besoin d’un prêt court terme, un bridge à construction, en jargon technique, pour qu’il puisse construire sa centrale, la mettre en service et lorsque le financement bancaire viendra, il nous remboursera. C’est super intéressant en plus vu le contexte actuel parce qu’on est sur des prêts vraiment court terme, de 18 à 24 mois pour les investisseurs qui souscrivent sous forme d’obligation simple, et vous allez percevoir pour un projet de ce type une rémunération autour de 7,5% et 8 % par an.

Vous êtes rémunéré par les opérateurs pour lever des fonds. Comment sélectionnez-vous sélectionnez vos projets ? Est-ce qu’il n’y a pas un conflit d’intérêt quelque part ?

Alors on n’est pas le Leboncoin.fr des énergies renouvelables. Si vous avez des projets qui sont présentés c’est parce qu’ils sont passés au travers de nos fourches caudines et ce qu’il faut peut-être dire à nos lecteurs et lectrices c’est que ce qui fait l’une des caractéristiques d’ENERFIP, c’est que nous sommes, nous les fondateurs, d’anciens développeurs de projet d’énergies renouvelables. On a cette légitimité d’auditer les projets, de connaître tous les points de vigilance à analyser. Nous savons ce qui fait la différence entre un projet viable et un projet qui peut rencontrer des difficultés. On a effectivement des procédures en interne d’audit sur les aspects financiers, techniques, réglementaires et c’est vrai qu’on pourrait nous reprocher d’être juge et partie. Mais, Enerfip a été créé en 2014, on va fêter notre 10e anniversaire cette année et je peux vous dire une chose c’est que, si on avait pas cette rigueur d’analyse, on aurait jamais tenu 10 ans. Aujourd’hui on est premier collecteur en France parce que je pense qu’on a on a fait les bons choix, qui étaient pas forcément les plus simples, mais qui étaient les plus payants sur le long terme. Pour te donner des chiffres, grosso modo on reçoit des centaines de sollicitations de financement chaque année et le filtre que nous opérons fait qu’environ 30 % des projets sont retenus et financés par nos investisseurs. Ce qui est aussi parlant je pense, et factuel, c’est le taux de risque chez ENERFIP. Sur les 450 millions que nous avons structurés on a eu un seul défaut et ça représente un taux de défaut qui est à 0,2 %.

C’est quoi vos projets pour 2024 ? Le lancement d’un fonds d’investissement peut-être ?

On est en train de lever notre premier fonds, c’est un FPCI accessible dès 100 000 euros. Un outil complémentaire de ce que l’on fait côté ENERFIP. Certains porteurs de projets ont aussi besoin de financement plus long terme donc l’objet de ce fond c’est d’apporter aussi cette solution là. L’idée c’est de lever 40 millions d’euros sur ce premier fonds et au printemps on va ouvrir notre deuxième fond qui lui sera un FCPR, qui pourra intéresser peut-être des clients de de Weelim, et le but de ce FCPR c’est de faire du co-investissement au côté du fond pro sur les mêmes sous-jacents, donc la transition énergétique bien sûr, de l’infrastructure, mais aussi du Corporate, parce que les acteurs ont besoin de renforcer leurs fonds propres il y a des des très belles opérations à faire à leur côté. L’intérêt qu’aura l’investisseur à passer par le FCPR c’est qu’il sera accessible à partir de 10 000 euro et la promesse qui est faite du coup par le FCPR c’est de diversifier les fonds sur différents projets ou sur différents porteurs de projets également qui sont tous sélectionnés audités par Enerfip avec la même qualité d’audit qui fait notre renommé depuis 2014.